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Alors que les premiers exemplaires de cette familiale sportive électrique ne seront livrés que dans quelques mois, des impressions de conduite ont déjà été publiées sur la Toile.
Georg Kacher, journaliste pour le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung a pu prendre les commandes d’une Porsche Taycan. Il présente ainsi le bolide survolté : « La Taycan est une toute nouvelle création de Porsche qui a comme prétention de tout faire mieux que la Tesla qui fut très en avance sur son temps ».
Il met en avant la recharge ultrarapide, une grande autonomie, et un couple particulièrement important.
Sur la question de la recharge rapide, l’essayeur note que la puissance est réduite à 250 kW (même valeur maximale pour la régénération au freinage), en attendant les 350 kW qui ne seraient disponibles qu’en 2021. Plus tard encore il serait possible de ravitailler les batteries en énergie par induction.
Sur la Taycan Turbo prêtée par Porsche, la capacité énergétique du pack est de 96 kWh. Georg Kacher juge astucieuse l’idée du constructeur de ne pas avoir placé les 408 cellules fournies par LG dans une structure d’épaisseur linéaire sous le plancher. La ligne « élégante et sportive » du véhicule a été rendue possible en répartissant les éléments autour de cavités réservées à accueillir les pieds des passagers.
Le journaliste cite Stefan Weckbach, responsable du projet, qui assure que la Taycan « joue dans une autre cour », débarrassée de problèmes spécifiques aux voitures électriques, comme ceux liés à la température ou aux dégradations précoces des performances. Les ingénieurs viseraient une efficacité dynamique de 100% pour la transmission du mouvement.
Ce sont 1.000 Nm de couple qui sont disponibles pendant une dizaine de secondes avec une fonction boost. Deux moteurs, capables de s’activer à 16.000 tours par minute, composent la motorisation : 160 kW de puissance à l’avant, 300 kW à l’arrière. De quoi atteindre, depuis l’arrêt, les 100 km/h en à peine plus de 3 secondes, et les 200 km/h en moins de 10 s.
Georg Kacher a effectué la première opération 10 fois de suite sans remarquer de perte de puissance. Il note cependant qu’après la 6e tentative d’accélération de 0 à 200 km/h la réaction du groupe motopropulseur peut être moins vive.
400, 500, 600 kilomètres : Quelle sera l’autonomie WLTP de la Porsche Taycan ?
Georg Kacher s’est amusé à pousser sa Turbo pendant 2 heures sur l’autoroute. Il restait alors 44% d’énergie dans la batterie, pour une autonomie disponible de 190 km, estimée par le système embarqué. Ce qui donnerait une autonomie totale supérieure à 425 km dans ces conditions, sans compter une probable réserve. Pas mal ! Mais pas une certitude, du fait des algorithmes qui calculent le rayon d’action restant.
En relevant les chiffres enregistrés par l’application, le journaliste essayeur a noté des consommations dépassant les 50 kWh. La vitesse maximale de l’engin de 2,1 tonnes est de 260 km/h.
Georg Kacher semble avoir apprécié la régularité d’accélération qu’aucune boîte de vitesses ne vient perturber. « Une sorte de compression avant très relaxante sans aucune saccade », indique-t-il dans son article.
En revanche, il a tenu à signaler que les passagers arrière ne sont pas forcément très heureux de subir de puissants démarrages. Il évoque une possibilité de blessures si les personnes installées sur la banquette n’ont pas à ce moment-là le dos bien collé au dossier. « La colonne vertébrale s’écrase avec véhémence » dessus, écrit-il.
Il poursuit : « La position quelque peu plus inconfortable à l’arrière et la hauteur réduite sous le plafond profitent à une meilleure aérodynamique et à un design attrayant ». Il estime qu’il « n’est pas possible de placer une troisième personne, avec la meilleure volonté du monde », et pense que « le confort de la suspension ne faisait évidemment pas partie de la liste des exigences » pour les passagers à l’arrière.
Entre les 2 versions aux extrêmes, a priori 100.000 euros d’écart !
Pour 90.000 euros, la version de base serait équipée d’une batterie de moindre capacité énergétique (80 kWh) qui n’alimenterait qu’un seul moteur, installé à l’arrière, développant 240- 280 kW de puissance. A l’autre bout, la Taycan 4 S, qui devrait être proposée aux alentours des 190.000 euros. Elle est bien sûr dotée de la transmission intégrale, grâce à 2 monstrueux appareils de 320-360 kW. Entre les 2 versions : la Taycan Turbo essayée par Georg Kacher, et une Turbo S.
Le journaliste conclut avec une petite note d’humour. A l’intention de ceux qui pourraient avoir besoin d’une période de sevrage, il préconise d’adopter, avec une Taycan électrique, un bruiteur censé reproduire la sonorité d’un bloc 8 cylindres.
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Focus sur Tesla24 septembre 2024
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