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A quelques jours du salon de Genève, la filiale de Volvo tenait à présenter en visioconférence sa voiture électrique très aboutie et dotée de 500 kilomètres d’autonomie. L’engin qui vise à déboulonner explicitement la Tesla Model 3 n’est pas prévu de suite en France.
Polestar présente sa nouvelle voiture électrique comme une berline fastback (ligne de toit fuyante) 5 portes. Large, mais haute d’apparence, elle pourrait quasiment être assimilée à un SUV. Elle s’appuie sur la plateforme évolutive CMA (Compact Modular Architecture) de Volvo Car Group.
« Nous avons décidé d’apporter de la nouveauté sur ce segment. Notre design avant-gardiste a évolué, depuis la Polestar 1, pour devenir plus affûté et plus vif », a commenté Maximilian Missoni, responsable du design chez Polestar.
On apprécie la présence d’un toit vitrée panoramique, qui a pour particularité d’accueillir le reflet du logo Polestar en chevrons opposés. On note des rétroviseurs inclinables sans contour pour un meilleur aérodynamisme.
Le groupe motopropulseur de la Polestar 2 est composé de 2 moteurs électriques, un par essieu, développant chacun une puissance de 150 kW, pour un couple maximal de 330 Nm. De quoi atteindre les 100 km/h, départ arrêté, en moins de 5 secondes.
Les appareils sont alimentés par une batterie lithium-ion d’une capacité de 78 kWh et composée de 324 cellules de type poche, réparties dans 27 modules. Réunis dans un même coffrage qui occupe toute la place disponible sous les passagers, et participe à la solidité de la structure du véhicule, ils procurent une autonomie de 500 kilomètres selon le cycle mixte WLTP.
Fidèle à la réputation de sa maison mère Volvo, Polestar a développé, pour la sécurité des passagers, un système qui isole complètement le pack des déformations subies en cas de collision sévère. Il s’appuie sur un jeu de pièces indéformables baptisées « Spoke » et implantées sur le châssis en des points stratégiques. Le pack permet aussi de réduire à bord de 3,7 dB (A) le bruit de la route.
Visiblement ému lors de la présentation, Thomas Ingenlath, directeur général de Polestar, a rappelé : « La Polestar 2 est notre première voiture 100% électrique ainsi que notre premier modèle de grande série ». Dans son show, il a souligné : « Tout, de la conception à l’ingénierie, n’est que passion et dévouement ».
Positionnant la marque comme « déterminée à relever les défis mondiaux relatifs à la qualité de l’air », il a assuré devant des spectateurs enthousiastes que « Polestar offre des véhicules électriques hautes performances aussi agréables à posséder qu’à conduire ». Quand on découvre le véhicule sous (presque) toutes les coutures, on a forcément envie d’adhérer à ce discours !
Selon le principe de la technologie Phone-as-Key, c’est le smartphone du conducteur qui sert de clé au véhicule. Lorsqu’il se trouve à moins de 2 mètres de la porte avant gauche, celle-ci se déverrouille. Pas plus de clé ni de bouton pour démarrer la Polestar 2 : il suffit de s’asseoir au volant avec un portable reconnu sur soi ou déposé à côté.
Cette voiture est la première au monde à être équipée d’un système multimédia Android qui permet d’embarquer des services Google, dont Google Assistant, Google Maps avec spécificités pour véhicules électriques, et Google Play Store. Parmi les avantages offerts par cette configuration, la reconnaissance vocale pour le passage de commandes.
Lors de la présentation, Thomas Ingenlath a illustré cette fonctionnalité pour obtenir un morceau musical précis, trouver des bornes de recharge, et lancer le navigateur. Dans les 2 derniers cas, les informations ont été affichées sur l’écran central tactile et vertical de 11 pouces.
Polestar développe des partenariats qui permettront à ses clients d’accéder aux plus importants réseaux de recharge à travers le monde.
Le directeur général a souligné que l’éclairage de type phare est composé de 84 pixels-led par optique. Une fonction d’éclairage de proximité accueille le conducteur.
De son côté, Maximilian Missoni a précisé : « Nous avons conçu un intérieur de série végan, paré de tissus novateurs qui séduiront le public visionnaire de la Polestar 2 ». Un choix qui a permis de réduire de plusieurs kilos le poids des garnitures de la sellerie et de ses accessoires.
La dynamique de conduite du véhicule peut être améliorée grâce à un kit qui comprend des amortisseurs Öhlins, des freins Brembo et des jantes exclusives de 20 pouces forgées en alliage léger.
Pour appuyer les hautes performances de l’engin, et en signature de la marque, les ceintures de sécurité, les étriers de freins et les bouchons de valves sont de couleur jaune ou dorée.
Si, comme nous l’avons reproduit dans le titre, Thomas Ingenlath a mis en avant un prix de 39.900 euros pour la version de base, les premiers exemplaires de Polester 2 ne pourront être commandés qu’en finition haut de gamme à 59.900 euros. Comme la Tesla Model 3 quelle coïncidence ! Une histoire d’outil industriel à amortir et d’automatismes de production à améliorer.
Environ 1 an de patience supplémentaire, au moins, pour commander au plus petit prix la berline électrique de la filiale de Volvo.
Les précommandes, avec configurateur par région du monde, ont été ouvertes aujourd’hui même sur le site polestar.com. Mais attention, la France ne figure pas dans la liste des marchés de lancement : Chine, Etats-Unis (Californie principalement), Canada, Belgique, Allemagne, Pays-Bas, Norvège, Suède et Royaume-Uni. « D’autres marchés sont à l’étude dans la perspective d’une expansion future », ajoute le constructeur.
Une formule en location est prévue, mais pas encore chiffrée à ce jour.
Tout comme sa maison mère Volvo, Polestar est une marque suédoise dont le siège mondial est installé à Göteborg. Mais Geely, leur propriétaire, est un groupe chinois. Tous les modèles, avec conduite à droite comme à gauche, et pour tous les marchés, sortiront donc d’usines chinoises. L’entrée en production est programmée dans le courant de l’année 2020.
La première apparition publique de la Polestar 2 aura pour cadre le tout prochain salon de Genève (7-17 mars 2019), en Suisse. Cette présentation sera suivie d’une tournée mondiale qui passera par l’Europe, l’Amérique du Nord et la Chine dans le courant de la présente année. Un réseau de showrooms s’apprête à ouvrir en différents coins du monde.
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