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Nio va travailler avec Monolith. Une jeune pousse britannique qui développe des technologies d’IA capables d’aider les constructeurs automobiles à améliorer la production et les performances des batteries.
Le chinois Nio fait partie des rares marques qui misent sur l’échange de batteries (ou Swap Battery). Le constructeur dispose de plusieurs stations en Chine et en Europe. Ce système permet aux propriétaires des véhicules de la marque de remplacer leur pack en six minutes. La firme de Shanghai veut aller encore plus loin en analysant les performances et l’état de santé des batteries en temps réel.
Pour cela, Nio s’associe avec Monolith, une startup britannique spécialisée dans les logiciels d’intelligence artificielle. Grâce aux technologies développées par l’entreprise, le constructeur souhaite améliorer son service de Swap Station. Cela devrait permettre à Nio de tester de nouvelles batteries et de vérifier leurs performances et leur durabilité à chaque fois qu’elles sont échangées.
Frank Kindermann, l’homme en charge du Swap Battery chez Nio pour l’Europe, a déclaré que « 98 % des clients européens utilisent les stations d’échange ». Ce n’est donc pas un gadget, loin de là. Yannick, propriétaire d’une ET7, nous avait justement raconté son expérience. Selon lui, c’est un moyen de « gagner du temps et de profiter des dernières technologies en conservant le même véhicule ».
Monolith développe des algorithmes d’apprentissage automatique qui permettent d’obtenir tout un tas de données sur les batteries. La jeune pousse travaille d’ailleurs avec d’autres grands noms de l’automobile : Mercedes, BMW ou encore Honda. Mais sa mission n’est pas tout à fait la même qu’avec Nio. Monolith aide les constructeurs historiques à améliorer leur production et à rattraper le retard sur les Chinois.
À lire aussiAudi remporte une bataille judiciaire face à un constructeur chinois de voitures électriquesPour Nio, les tests devraient bientôt commencer sur ses 5 marchés européens. Richard Ahlfeld, le patron de Monolith, précise que son entreprise travaille sur « les exigences réglementaires » pour faire de même en Chine. Une initiative qui pourrait, à terme, permettre à la startup de travailler avec d’autres constructeurs automobiles chinois et étendre sa présence sur de nouveaux marchés.
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