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Avec le nouvel ES7, Nio apporte dans sa gamme de SUV les dernières évolutions de ses technologies apparues sur les berlines ET5 et ET7. Mieux, les autres SUV EC6, ES6 et ES8 profitent, eux aussi, des améliorations. Y compris pour les modèles déjà en circulation.
Avec ses EC6, ES6 et ES8, on pensait la gamme de SUV de Nio déjà complète. Le constructeur chinois parvient quand même à caser un modèle supplémentaire, l’ES7. Avec 4 912 mm de long, 1 987 mm de large, 1 720 mm de haut et un empattement de 2 960 mm, il s’intercale parfaitement entre les deux premiers modèles de la marque. Il s’apparente globalement à un ES6 à empattement allongé. Techniquement, c’est quand même un petit peu plus que cela puisque l’ES7 inaugure une unité arrière coulée d’une seule pièce selon une technologie similaire au Megacasting de Tesla.
Son style se fait plus proche des dernières ET5 ou ET7 dans le détail et son hayon semble plus incliné sans toutefois tomber dans le syndrome du « SUV Coupé ». Son Cx s’établit à 0,263.
L’actualisation du style vaut à l’extérieur, mais aussi à l’intérieur. La planche de bord est dans le même esprit que celle de l’ET7 avec des aérateurs plus discrets, des écrans qui paraissent plus « flottants » (12″8 pour l’écran central), une console centrale plus épurée… Certains éléments ne changent pas comme l’assistant NOMI qui trône toujours en haut de la planche ou le siège passager avant grand confort avec repose-jambes. Les sièges justement sont chauffants, ventilés et massants à l’avant, et chauffants avec dossier réglable à l’arrière. Les occupants des places arrière profitent en prime d’un bel espace grâce à l’empattement qui a été allongé de 6 cm par rapport à l’ES6.
Par rapport aux EC6, ES6 ou ES8, l’ES7 n’apporte pas que du style. Il reprend aussi à son compte les équipements technologiques des ET5 et ET7. Une évolution parfaitement symbolisée par la présence à l’avant du pavillon d’un lidar et de 2 caméras. Au total, l’ES7 embarque 1 lidar, 7 caméras à 8 millions de pixels, 4 à 3 millions, 5 radars et 12 capteurs ultrason. Le tout est piloté par la plateforme maison baptisée Adam qui embarque 4 processeurs Nvidia Orin X… Le système de conduite semi-autonome est ici proposé en tant qu’abonnement pour 680 RMB/mois (97 €).
La partie multimédia évolue, elle aussi, et pas uniquement sur la façon d’intégrer les écrans. L’ES7 reprend donc la plateforme baptisée Alder avec connectivité 5G et chipset Qualcomm 8155. Une évolution que Nio répercute d’ailleurs simultanément aux EC6, ES6 et ES8. Mieux, les propriétaires des modèles en circulation depuis moins d’un an pourront faire évoluer leur véhicule pour obtenir la dernière plateforme. Le coût de l’évolution correspond à l’augmentation de prix de ces modèles 2022 des trois SUV.
À lire aussiXpeng P5 : la nouvelle tueuse de Tesla lancée en ChineL’ES7 gardera en revanche pour le moment son offre Panocinema conçue en partenariat avec Nreal. Le système multimédia permet ainsi de regarder un film sur un écran virtuel de 200 pouces (508 cm) projeté à 6 mètres de distance. Il faudra pour cela porter les lunettes de réalité virtuelle associées à cette option.
Au nombre des importantes évolutions, citons le V2L qui permet d’alimenter des appareils extérieurs avec une puissance allant jusqu’à 3,3 kW. Enfin, cet ES7 est désormais capable de remorquer jusqu’à 2 tonnes. Ce qui suit l’évolution du monde des loisirs en Chine, mais surtout dénote une meilleure adaptation aux besoins des marchés européens… ou américains.
Sur le plan mécanique, l’ES7 s’affirme comme le plus puissant des SUV Nio, avec 480 kW. Soit un moteur 240 kW à l’avant et à l’arrière. Le couple atteint 850 Nm. Bien entendu, il est aussi le plus performant et Nio se fend d’une annonce, assez rare venant d’un constructeur chinois, d’un 0 à 100 km/h en 3,9 s.
Nio reste fidèle à son concept d’échange de batteries et l’offre de BaaS (Battery as a Service) est mise en avant avec un prix plus bas de 70 000 RMB (10 000 €) pour les clients qui choisissent cette solution. L’ES7 débute ainsi à 398 000 RMB (57 000 €) avec la batterie à 75 kWh et 456 000 RMB (65 300 €) avec la batterie de 100 kWh. Le coût mensuel sera respectivement de 980 et 1 680 RMB (140 et 240 €/mois). Sachant qu’il est toujours possible de passer de l’une à l’autre, temporairement ou définitivement, via le service d’échange de batterie. L’autonomie annoncée est de 485 km avec la petite batterie, 620 km avec la grosse. En cycle CLTC. La grosse batterie semi-solide de 150 kWh, déjà prévue sur l’ET7 et l’ET5 sera de la partie, en théorie d’ici à la fin de l’année. Pas de prix pour ce modèle, mais une autonomie de 850 km.
Standard range | Long Range | Extra Long Range | |
Batterie | 75 kWh | 100 kWh | 150 kWh Semi Solid State |
Autonomie (Cycle CLTC) | 485 km | 620 km | 850 km |
Puissance | 480 kw | 480 kW | 480 kW |
Prix avec Location Batterie | 398 000 RMB (57 000 €) | 456 000 RMB (65 300 €) | NC |
Prix sans Location Batterie | 468 000 RMB (66 900 €) | 526 000 RMB (75 191 €) | NC |
Location de batterie mensuelle | 980 RMB (140 €) | 1 680 RMB (240 €) | NC |
L’échange de batterie permet au passage aux clients d’obtenir une petite subvention gouvernementale à l’achat, jusqu’à la fin de l’année. En théorie, les modèles de plus de 300 000 RMB sont exclus, sauf ceux compatibles avec un système d’échange de batterie… L’avantage ira jusqu’à 12 600 RMB sur l’ES7.
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