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Dans le futur, pour que mobilité continue de rimer avec liberté, il y a une dimension fondamentale que beaucoup ont souvent tendance à oublier : la notion de choix.
Outre le choix des modes de transport, de plus en plus, se pose la question du choix de l’énergie. Un point sur lequel les véhicules électriques s’imposent sans difficulté comparativement aux véhicules à moteur thermique.
La première étape qui reste encore à franchir chez bon nombre d’adorateurs du moteur thermique, c’est de regarder dans sa globalité les ravages causés par l’industrie pétrolière mondiale. Un bon moyen de sortir du déni !?
S’agissant de l’électricité, si les moyens de production ont un impact environnemental très variable selon la source d’énergie utilisée, force est de constater qu’il n’a jamais été aussi bon marché de produire de l’électricité à partir de source renouvelable tel que le soleil, le vent, l’eau, la biomasse, etc…
Parmi les nombreuses sources d’énergies capables de de recharger les batteries d’un véhicule électrique, il y en a une qui mérite une attention particulière : l’énergie solaire photovoltaïque. Pour une raison évidente que tout le monde peut comprendre : elle est disponible partout.
L’autre raison, moins triviale celle-là, c’est le coût de production des installations photovoltaïques les plus efficientes aujourd’hui en service un peu partout dans le monde. Qui, il y a 5 ans de cela seulement, aurait été capable d’annoncer qu’en 2014 le prix du kWh photovoltaïque atteindrait déjà la parité réseau dans plusieurs régions du monde ? Et le meilleur reste à venir : avec l’augmentation inéluctable du coût de production de l’électricité issue des énergies fossiles et fissiles (nucléaire) et l’amélioration continue des rendements des panneaux photovoltaïques, l’énergie solaire n’a pas fini de faire parler d’elle dans les années à venir.
Certes, il reste la problématique – centrale – du stockage d’énergie à grande échelle. En attendant que des solutions économiquement viables émergent, les véhicules électriques, couplés aux réseaux intelligents, offrent déjà des perspectives intéressantes à exploiter pour optimiser l’équilibre offre/demande. C’est particulièrement vrai dans le cas de l’Allemagne par exemple qui dispose déjà aujourd’hui d’une puissance solaire installée à même de pouvoir recharger simultanément plusieurs millions de VE en charge normale (3kVA) les jours de fort ensoleillement. Une réalité qui va devenir de plus en plus tangible au fur et à mesure de la montée en puissance de l’autoconsommation. Une autre révolution qui devrait également bénéficier assez largement au VE.
Les carburants liquides (ou gazeux) d’origine renouvelable sont déjà une réalité dans plusieurs régions du monde. L’éthanol étant de très loin le plus diffusé d’entre eux à ce jour. Qu’ils soient produits directement à partir de la biomasse (maïs, canne à sucre, betterave à sucre, colza, tournesol, palmier à huile, etc…) ou issus de transformation préalable, tous ont en commun le fait de devoir mobiliser d’importantes ressources en eau, en énergie (transformation) et surtout en sol.
Même produits avec des critères environnementaux stricts, ils ne seront jamais une solution viable à grande échelle étant donné les nombreux effets induits négatifs de ce genre de culture. Surtout pour alimenter in fine des moteurs à 30 % de rendement…
Leur seul avantage, non négligeable c’est vrai, c’est d’être facilement stockable tout en étant énergétiquement beaucoup plus dense qu’une batterie de VE.
Tout au plus, ils continueront d’être un moyen relativement bon marché pour produire des carburants dans des pays à très faible densité de population disposant d’importantes réserves foncières. De fait, ils sont intrinsèquement condamnés pour apporter une réponse durable aux besoins de mobilité à l’intérieur des grandes agglomérations dans lesquelles des milliers d’individus continuent de s’installer quotidiennement à travers le monde.
Indépendamment des avis et des opinions de chacun sur le VE, ce qu’il faut continuer à dire et à redire, c’est l’urgence à changer d’époque.
Même alimenté par des énergies renouvelables, le VE n’a pas vocation à remplacer à l’identique l’automobile à pétrole. Il n’en aura de toute façon jamais les moyens étant donné les volumes et la nature des besoins actuels.
Là où le véhicule électrique a toute sa place en revanche, c’est dans le nouveau schéma de mobilité qui commence à se mettre en place, dans les grandes villes notamment. En ciblant les usages pour lesquels il est aussi pertinent que performant, le VE, ainsi que les véhicules hybrides, offrent des perspectives très intéressantes pour partir à la reconquête de la qualité de l’air en ville. Un sujet bouillant sur lequel, il devient vraiment urgent que l’Etat et les collectivités locales corrigent les nombreuses erreurs accumulées ces dernières années sur le sujet.
Heureusement, les temps changent. Un rapide coup d’oeil en arrière suffit pour s’en convaincre. Prenez par exemple le temps de lire ou relire les billets postés sur Automobile Propre il y a un an de cela environ à propos des excès en tout genre de la politique « tout diesel » dans laquelle la France a sombré entre 2004 et 2012. Avec 12 points de part de marché en moins depuis le début de l’année (!), le tout diesel à la française ne sera bientôt plus qu’un (très) mauvais souvenir.
Rendez-vous en 2020, le temps de purger le parc roulant des millions de vieux diesel qui continuent chaque jour d’asphyxier l’air des grandes villes en toute impunité…
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Focus sur Tesla24 septembre 2024
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