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McLaren veut être rentable avant de produire son SUV électrique

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McLaren va donner la priorité à sa profitabilité dans les prochains mois. Le constructeur admet qu’il retarde pour l’instant son projet de SUV électrique, qui arrivera en fin de décennie.

Depuis plusieurs mois, McLaren prévient les passionnés de la marque : un SUV électrique va arriver. Le constructeur de supercars, qui a sorti quelques modèles hybrides, accélère son électrification.

Après la P1, la Speedtail et l’Artura, il prévoit une nouvelle hypercar hybride rechargeable. En revanche, la berline et le SUV électriques dont il parle depuis plusieurs mois vont attendre. Le PDG Mike Leiters a révélé que la marque a besoin de travailler sur sa rentabilité avant tout.

« Quand nous serons sur la bonne voie pour la rentabilité, nous penserons à l’extension dans tous les segments. C’est ce que nous appelons la ‘performance partagée’. Cela pourrait concerner tout ce qui a plus de deux portes et plus de deux sièges », note Leiters.

Cependant, il assure que cette stratégie Shared Performance n’est pas à l’ordre du jour. « Nous y réfléchirons plus tard. Nous n’avons pas pris de décision à ce sujet. C’est certainement une opportunité commerciale pour nous. »

« Mais je ne vois pas cela dans un avenir proche. Si vous tenez compte de ce que j’ai dit, recapitalisation puis retour à la rentabilité, plus le temps de développement, ce ne sera pas avant 2028. »

Renforcer les finances ainsi que l’organisation

Pour McLaren, il est désormais prioritaire de travailler avec les actionnaires. Leiters note que cela est fait « pour recapitaliser la société afin de la financer et de la restructurer ».

Le PDG de la firme veut lui permettre de redevenir rentable dans un futur proche. Pour cela, il veut voir des actionnaires « s’alignant sur cette vision et ce plan d’affaires ». Leiters reconnait que « 2023 sera une année difficile » pour les revenus et la rentabilité de McLaren.

Et pour y parvenir, Leiters a demandé à son entreprise de travailler sur la qualité, à la fois dans le processus de fabrication, mais aussi dans l’infrastructure. McLaren a connu des problèmes de contrôle qualité avec l’Artura, et ne veut plus que cela se reproduise.

« L’Artura est une voiture fantastique, et nous ne voulons pas endommager l’image en prenant des risques. Nous devons rendre notre organisation et notre chaîne d’approvisionnement plus robustes. »

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