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Avec le Mega, LI Auto va sortir à la fois de sa monoculture du SUV, avec un monospace, et de sa spécialité du prolongateur d’autonomie avec un modèle 100% électrique. Tout en essayant de révolutionner le segment.
Le marché du monospace électrique semble en pleine ébullition, en particulier en Chine. Habituellement très conservateur sur le plan du style, le marché est sur le point d’être révolutionné par deux modèles électriques issus de jeunes constructeurs : le Xpeng X9 et le LI Auto Mega.
Ces deux modèles espèrent chacun être ce que l’on nomme souvent « segment breaker » et révolutionner le marché en attirant plus largement les familles habituellement attachées au SUV. Tous deux ont opté pour un style façon « TGV » sans capot prononcé. Mais si Xpeng a fait le choix des angles, LI Auto fait celui de la simplicité des traits avec un arc unique de l’avant à l’arrière, un hayon vertical et des bandeaux horizontaux à l’avant pour les feux de jour ou à l’arrière pour les feux. Nous sommes ici face à un engin aux dimensions généreuses avec 5,30 m de long, 2,00 m de large et une hauteur comprise entre 1,80 et 1,90 m. Relativement proche d’un Mercedes EQV long dans ses proportions…
LI Auto a par ailleurs confirmé l’utilisation des cellules Kirin de CATL. Une chimie NMC sur une tension de 800 volts, avec une promesse de puissance de charge en 5C. La capacité serait ici de 100 kWh, avec donc une puissance maximale de 500 kW. Question vitesse, le constructeur promet 400 km d’autonomie récupérés en 9 minutes et 30 secondes, et 600 km en 22 minutes (cycle CLTC s’entend). LI Auto a prévu d’implanter 300 stations de charge en Chine avant la fin de l’année, et 3000 l’année prochaine. Le constructeur évoque par ailleurs des stations avec robot de charge.
À lire aussiLI Auto veut vendre 1,6 million de voitures électriques en 2025La seule excroissance visible, hormis les rétroviseurs, est le Lidar en haut du pare-brise. Comme les autres modèles de la gamme, le Mega sera doté de fonctions de conduite semi-autonome avancées qualifiées en Chine de NOA (Navigation on Auto-Pilot). Mais ici, le constructeur a prévu de se passer de cartographie haut définition en exploitant les données des véhicules en circulation dans les plus grandes villes. Une fonction d’auto-apprentissage est également prévue, qui permet au conducteur de faire « apprendre » ses trajets fréquents au véhicule, qui saura ensuite seul quelles files, sorties, etc emprunter pour initier seul les changements de direction après 2 à 3 semaines d’apprentissage.
Le véhicule serait présenté en détail au mois de décembre avant d’arriver dans les concessions en janvier avec un prix de base estimé autour de 500 000 RMB (65 000 €). Les premiers clients seront livrés en février.
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