Le patron de Citroën a lui même annoncé que les premiers camions chargés de C3 électriques venaient de quitter l’usine. La marque doit en livrer un maximum avant le 30 septembre, sinon cela lui coutera cher.

La fin d’un stress pour Citroën et ses clients ? Thierry Koskas, directeur de Citroën, a annoncé sur LinkedIn qu’un premier camion chargé de nouvelles C3 à moteur électrique a quitté l’usine de Trnava (Slovaquie) hier (lundi 16 septembre), prenant la direction de la France.

Révélée en octobre 2023, l’ë-C3 est disponible à la commande depuis janvier 2024. Et si des exemplaires sont bien visibles en concessions depuis juin, la marque n’avait jusqu’à présent assuré aucune livraison. Cause du retard de quelques mois : un problème de logiciel, qui vient donc d’être résolu.

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Il y a quelques jours, Citroën nous avait confirmé son intention de livrer sa citadine à partir de la mi-septembre. L’annonce de Thierry Koskas est donc une bonne nouvelle, d’autant que la situation était encore très floue dans les concessions le week-end dernier, pendant des portes ouvertes où le constructeur communiquait encore abondamment sur le lancement de l’auto. Mais des témoignages relayés sur notre forum ont montré que les vendeurs n’avaient toujours pas d’infos sur les livraisons…

Le fait que le patron prenne la parole est révélateur de la situation très particulière de ce modèle. Car plusieurs milliers de ë-C3 ont été commandés avec le leasing social. Or, pour profiter de l’aide de l’Etat mise en place dans ce dispositif, Citroën doit livrer avant le 30 septembre.

Pour la firme, les prochains jours vont donc être ultra-importants. La marque doit réussir à acheminer un maximum de modèles et les faire immatriculer d’ici la fin du mois. Pour les clients qui ne seraient pas servis avant le 30 septembre, le constructeur devrait prendre à sa charge la prime du leasing, ce qui peut engendrer une énorme facture, l’aide pouvant aller jusqu’à 6.000 € par véhicule.