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Présent dans 11 départements du sud-est de la France, le réseau eborn poursuit sa dynamique de déploiements et comptera 1450 bornes de recharge d’ici à fin 2023.
Issu d’une volonté commune des syndicats d’énergies d’accompagner l’émergence de la mobilité électrique en maillant leurs territoires, le réseau eborn est créé en 2015 à l’initiative de cinq départements. Il fédère aujourd’hui 11 départements répartis entre les régions Auvergne-Rhône-Alpes et Provence Alpes Côte d’Azur.
Depuis 2020, le réseau est géré par le biais d’une Délégation de Service Public (DSP) attribuée à une société de projets qui associe Easy Charge, filiale de Vinci dédiée à la mobilité électrique, et le Fonds de Modernisation Ecologique des Transports (FMET). Conclue pour une durée de 8 ans, de l’été 2020 jusqu’à l’été 2028, cette DSP repose sur un modèle proche de celui de Bélib à Paris. En dehors de l’exploitation et de la maintenance du réseau, Easy Charge porte également l’investissement dans les infrastructures.
Alors qu’il compte aujourd’hui 1225 bornes réparties sur 11 départements, essentiellement en 22 kW AC, le réseau eborn va continuer de grandir. Pour 2023, l’objectif est d’atteindre 1450 bornes.
« Au départ, nous étions dans une logique de maillage visant à équiper un maximum de communes. L’idée était d’avoir un équilibre entre zones urbaines et rurales pour offrir une qualité de service optimale. Désormais, nous allons renforcer le réseau en nous concentrant sur les zones où les installations sont les plus sollicitées » résume Eric Mendels, responsable de la filiale Easy Charge. « Nous ne sommes pas les seuls décideurs. Les syndicats et les communes valident les déploiements et peuvent nous suggérer de nouveaux emplacements. Il y a une vraie complémentarité ! Nous sommes aussi à l’écoute des usagers avec un site dédié où les personnes en cours d’acquisition peuvent consulter les projets en cours et exprimer leurs besoins. À partir de trois demandes dans une même zone, nous enclenchons des études d’opportunités susceptibles de conduire à de nouveaux déploiements » poursuit-il.
Du côté des infrastructures, eborn adapte également ses infrastructures à la réalité du marché. Alors que les premières bornes adoptaient majoritairement le 22 kW AC, en écho à la configuration technique de la Renault ZOE qui était alors la voiture électrique la plus vendue du marché, les futurs déploiements reposeront principalement sur des bornes AC/DC en 24 kW.
Tri-standard, chaque borne est équipée de deux points de charge. Réservé à la charge en courant alternatif, le premier associe une prise type 2 (22 kW) à une prise type E/F tandis que le second, dédié au courant continu, dispose de deux câbles attachés : Combo et CHAdeMO. Une configuration qui permet d’adresser l’ensemble des véhicules électriques commercialisés sur le marché.
Pour séduire le plus grand nombre, eborn propose deux formules d’abonnement permettant d’accéder à son réseau à des tarifs particulièrement attractifs :
Des formules qui ont largement séduit les utilisateurs. « Nous sommes sur un rythme d’acquisition de 150 à 300 abonnés par mois selon la période. Nous étions à 4 100 abonnés début 2022. Nous en comptons désormais 6 700 » chiffre Eric Mendels.
A l’exception de quelques départements, quasiment toutes les bornes du réseau sont équipées de terminaux bancaires, qu’ils s’agissent des bornes rapides ou accélérées. « Sur certains départements, 25 à 30 % des transactions sont effectuées par carte bancaire » souligne notre interlocuteur.
En parallèle, eborn dispose de sa propre application mobile. Facilitant l’identification des stations, celle-ci permet également aux abonnés de suivre leur historique de recharges.
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