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Présentant au Mondial de Paris son nouveau crossover compact UX 250h, Lexus profite de l’événement pour dévoiler les tarifs et ouvrir les commandes. Les premières livraisons débuteront au printemps 2019
Encore relativement jeune puisqu’il a moins de 30 ans, Lexus est le premier constructeur de voitures de luxe à avoir misé sur la technologie hybride. Aujourd’hui, toute la gamme commercialisée en France dispose d’une motorisation hybride. Et la marque premium du groupe Toyota ne compte évidemment pas déroger à cette stratégie pour satisfaire son ambition : entrer dans la cour des grands du segment « haut de gamme ». Les objectifs de vente fixés pour 2020 sont clairement annoncés : 100.000 véhicules en Europe dont 10.000 en France.
Pour y parvenir, Lexus mise beaucoup sur l’arrivée prochaine dans les concessions du nouveau UX 250h. Déjà présenté sous forme de concept il y a 2 ans à Paris, ce crossover compact est appelé à remplacer la berline CT 200h dans un segment particulièrement prisé par les consommateurs européens. Avec une longueur de 4,5 m pour une hauteur de 1,52 m l’UX présente une ligne relativement effilée, plus proche d’une berline que d’un 4×4. Dispose-t-il des atouts pour séduire les automobilistes et réaliser les espoirs fondés par ses concepteurs ?
Jugez-en : doté de la nouvelle génération du Lexus Hybrid Drive, le Lexus UX 250h développe jusqu’à 178 chevaux de puissance totale grâce à un moteur essence de 146 chevaux et 220 Nm, couplé à un moteur électrique de 109 chevaux et 202 Nm. Outre la version à deux roues avant motrices, il est aussi proposé en version 4 roues motrices. Baptisée e-Four, cette déclinaison fait appel à un moteur électrique dédié intégré au train arrière. Comme de coutume chez Lexus, il n’y a pas d’arbre longitudinal sous l’habitacle : la répartition de la puissance entre les deux trains est dynamiquement gérée dans les accélérations, les virages ou la conduite sur chaussée glissante par le dispositif de contrôle de stabilité du véhicule (VSC).
Quelle que soit sa motorisation, le Lexus UX 250h fait appel à une batterie nickel-hydrure métallique (NiMH) qui assure le stockage de l’énergie récupérée lors des phases de freinage et de décélération pour la restituer au moteur électrique au démarrage et à l’accélération. Constituée de 180 cellules, elle fonctionne à une tension de 216 volts. Capable d’atteindre la vitesse théorique de 177 km/h, l’UX 250h accélère de 0 à 100 km/h en 8.5 secondes dans sa version deux roues motrices (2WD) et en 8.7 secondes en quatre roues motrices (4WD). Quant aux émissions de CO2, Lexus ne communique encore que des chiffres « corrélés » sur base de l’ancien cycle NEDC, « sous réserve d’homologation » (SIC) : 96 g/km en version 2WD et 106 g/km en 4WD . En réalité il faut donc s’attendre à des émissions certainement plus élevées. Alors, peut-on encore qualifier cette UX d’automobile « propre »? En tout cas, les partisans d’une mobilité à zéro ou très faibles émissions ne seront probablement pas enchantés.
Profitant de la médiatisation autour du Mondial de l’auto à Paris, Lexus vient de dévoiler la grille tarifaire de son nouveau crossover et d’ouvrir les commandes. Selon le modèle, de nombreuses options peuvent être choisies. Les livraisons sont annoncées pour le printemps prochain.
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