La suite de votre contenu après cette annonce
Les voitures hybrides et hybrides rechargeables ont en commun d’embarquer un groupe motopropulseur composé d’un bloc principal essence ou diesel et d’un moteur électrique. Et pour les différences ?
Hybrides simples et hybrides rechargeables (PHEV, Plug-In Hybrid) récupèrent l’énergie en phase de roulage – et en particulier lors des décélérations et freinages -, pour recharger leur batterie, le moteur devenant alors génératrice.
Si ce scénario est un mode de fonctionnement quasi exclusif pour les premières, les secondes sont conçues pour ravitailler en énergie les batteries en branchant le véhicule sur une borne de recharge ou une prise domestique, exactement comme avec une voiture électrique.
Symbolisée par la Toyota Prius commercialisée depuis 1997, la voiture hybride simple ne peut parcourir qu’une poignée de kilomètres à la suite en mode électrique, du fait d’une batterie d’une capacité énergétique modeste (1,3 kWh sur la Prius). Ensuite, le moteur essence ou diesel se met en route.
Ce fonctionnement est aussi celui d’une hybride rechargeable, sauf que la distance réalisable en mode électrique sans discontinuité tourne autour des 25-50 km, selon modèle, température extérieure, et style de conduite. Pour sa nouvelle X5 xDrive45e, BMW va plus loin encore en assurant pouvoir chercher les 100 km.
Afin de maximiser l’autonomie électrique, et bien que des valeurs supérieures soient communiquées (110 km/h par exemple sur la Toyota Corolla), les systèmes embarqués dans les voitures hybrides simples limitent le plus souvent l’usage du mode EV aux vitesses inférieures à 30-60 km/h, selon les modèles. Bien moins encore pour les architectures à hybridation légère (10-15 km/h) que nous écartons du comparatif pour leurs trop modestes performances.
Avec les hybrides rechargeables, il est possible en forçant le mode EV d’aller bien au-delà des 100 km/h. Pour exemple, depuis le millésime 2019, la vitesse maximale du Mitsubishi Outlander PHEV est passée de 120 à 135 km/h.
Concrètement, et bien que rien n’oblige à cantonner les 2 architectures de motorisation dans un rôle ou un autre, les modèles hybrides simples sont davantage conçus pour la ville où la régénération des batteries fera merveille afin de maximiser le fonctionnement en mode EV.
Les hybrides rechargeables sont plus polyvalentes, permettant de laisser en sommeil le bloc thermique tout en rejoignant par une départementale ou une nationale une destination à 20 kilomètres de chez soi. Voilà pourquoi ces dernières prennent souvent la forme de routières, format SUV ou non.
Une hybride rechargeable peut à la fois être une voiture électrique au quotidien pour les trajets domicile-travail durant lesquels le bloc thermique pourra rester silencieux, puis une routière fonctionnant principalement à l’essence ou au gazole lorsqu’il s’agira de rejoindre la destination des vacances par l’autoroute.
Voilà pourquoi cette technologie est perçue par beaucoup comme une solution de transition en attendant des véhicules électriques à forte autonomie et des réseaux de recharge efficaces.
A la limite, une voiture hybride rechargeable pourrait très bien ne fonctionner qu’en mode électrique en rechargeant les batteries chaque fois que nécessaire.
Sur ce sujet, une hybride simple ne saurait s’aligner. En revanche cette dernière bénéficiera d’une consommation globale (carburant + électricité) théoriquement plus basse, les Plug-In Hybrid était équipées d’une batterie plus lourde, d’un chargeur et éventuellement d’un moteur électrique plus costaud.
Plusieurs milliers d’euros séparent un modèle hybride rechargeable d’un hybride simple moins cher à l’achat. Plus précisément, et pour exemple, l’écart est d’environ 10.000 euros sur les 2 versions de Toyota Prius, et de 7.000 euros pour la famille du Kia Niro.
Une différence qui peut-être réduite de 2.000 euros dans le cadre du nouveau bonus gouvernemental, au bénéfice des acquéreurs des hybrides rechargeables qui satisfont à ces 3 conditions : prix au plus de 50.000 euros, moins de 50 g de CO2/km, plus de 50 km d’autonomie en mode EV.
Sous diverses conditions (en plus de celles ci-dessus, revenu fiscal de référence inférieur à 18.000 euros par part, se débarrasser d’un véhicule essence d’avant 2006 ou diesel d’avant 2011), les hybrides rechargeables peuvent être éligibles à une prime à la conversion jusque 5.000 euros, contre 3.000 pour les hybrides simples émettant moins de 137 g de CO2/km.
Concernant les entreprises, en plus du nouveau bonus gouvernemental à 2.000 euros, les modèles Plug-In Hybrid jouissent d’une exonération à vie de la TVS (Taxe sur les véhicules de société) contre 2 ans pour l’hybride simple, et d’un plafond d’amortissement légèrement supérieur (20.300 contre 18.300 euros).
Quelques modèles hybrides, rechargeables ou non, sortent du lot et du schéma simpliste d’un bloc principal essence ou diesel assisté plus ou moins longtemps par un moteur électrique qui jouerait un rôle secondaire.
Ainsi ceux considérés autrefois fiscalement comme des voitures électriques équipées d’un prolongateur d’autonomie. Ils (BMW i3 Rex, Opel Ampera plus commercialisées) figurent désormais dans les hybrides rechargeables mais s’en distinguent en exploitant exclusivement le moteur électrique pour faire avancer l’engin, le bloc thermique servant à recharger ou maintenir le niveau d’énergie dans la batterie qui est cependant principalement ravitaillée en branchant un câble sur le secteur et le connecteur présent sur le véhicule.
Nissan a décliné cette architecture en privant ses modèles e-Power (Serena, Note) de la possibilité de régénérer le pack avec un chargeur ou une prise externe.
La suite de votre contenu après cette annonce
Notre Newsletter
Faites le plein d'infos, pas d'essence !
S'inscrire gratuitement
Focus sur Tesla24 septembre 2024
Annonce partenaire
Annonce partenaire