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Essai Skoda Superb iV : une hybride rechargeable convaincante

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Suivant le virage abordé par le groupe Volkswagen en matière d’électrification, Skoda propose désormais sa première voiture hybride rechargeable. C’est à la Skoda Superb iV, le porte-drapeau de la marque, que revient l’honneur d’inaugurer ce type de motorisation.

La Skoda Superb ouvre une nouvelle page dans l’histoire de la marque tchèque. Pour la première fois, la technologie hybride rechargeable fait son apparition au catalogue. A l’image de la Skoda Citigo e iV, qui repose sur la plateforme offerte par la Volkswagen e-Up!, la berline se sert dans la banque d’organes mécaniques de la marque de Wolfsburg.

Mécanique de Volkswagen Passat GTE

Basée sur la plateforme MQB, comme la Volkswagen Passat, la Skoda Superb iV embarque tout naturellement la dotation mécanique de l’Allemande jusqu’à la moindre cellule lithium-ion : le 1,4 litre TSI s’accompagne d’un moteur électrique et d’une batterie de 13 kWh. La puissance totale disponible grimpe à 218 ch pour 400 Nm, envoyée aux roues avant via la boîte automatique à double embrayage DSG6. Ce nombre de pignons présents est tributaire de l’installation hybride, puisque les versions entièrement thermiques peuvent compter sur sept rapports.

Aucune différence technique n’existe entre la Superb iV et la Passat GTE

Rien de dommageable à l’usage toutefois, puisque les vocalises du moteur à bougies sont maîtrisées par l’insonorisation. Un septième rapport de boîte pourrait en revanche mieux contenir les consommations, même si celles-ci sont désormais sauvegardées par la présence de la fée électrique : lors de notre essai sur les routes parfaitement plates des Pays-Bas, la Skoda Superb iV a avoué une consommation moyenne de 5,5 l/100 km. Un résultat très éloigné de la consommation annoncée à 1,5 l/100 km sur un cycle WLTP, certes, mais tout de même honorable puisque similaire à celle qui peut être relevée sur une version TDI DSG7.

46 km en tout électrique

La donne change lorsque l’on force le moteur à fonctionner uniquement sur la pompe à essence, qui puise le carburant dans un réservoir plus petit de 16 litres (50 litres au total) en raison de l’implantation de la batterie. Avec tout de même 1,8 tonne à tracter (soit 288 kg de plus par rapport au modèle essence équivalent), le moteur se montre forcément moins volontaire. Et ce n’est pas sans concession puisqu’en toute logique, ses envolées pour faire avancer la berline sont sonores et gourmandes. Gageons que ce mode de fonctionnement, qui fait grimper la moyenne à près de 7,0 l/100 km, ne sera utilisé que très rarement par les conducteurs. Au contraire du mode de fonctionnement entièrement électrique, qui a l’avantage de proposer une autonomie et une gestion convaincantes. Avec un trajet mixte, la berline tchèque a ainsi pu atteindre les 46 km d’autonomie avant de vider totalement sa batterie. Sur un trajet purement citadin, l’autonomie annoncée de 62 km pourrait être dans ses cordes.

Le chargeur embarqué permet de récupérer 80% de l’autonomie en 3h30. Comptez 5h30 avec une prise domestique

Les qualités de la berline de Mlada Boleslav sont d’autant plus remarquées dans ce mode, avec un confort de suspension et un silence de fonctionnement appréciables. Ce qui laisse tout le loisir de profiter de la riche dotation en équipements de la version Laurin&Klement que nous avions à l’essai, avec la climatisation tri-zone, la sellerie cuir ou l’ensemble audio de qualité. Un ensemble ouaté qui interroge alors sur la présence du mode Sport dans les paramétrages, toujours hérétique dans ce type de véhicule : l’amortissement doux et le système de freinage, qui hésite entre les dispositifs régénératifs ou un freinage par friction, n’invitent pas à la gaudriole routière. C’est sur ces deux derniers points que cette berline se distingue de la Volkswagen Passat GTE dont elle dérive, l’Allemande étant plus vive et uniquement proposée avec le badge à connotation sportive.

Le meilleur rapport prix/prestations

La Skoda Superb iV ouvre son catalogue à partir de 44.000 euros en finition Style (40 600 euros en version Business pour les entreprises), soit 6.200 euros de moins que son homologue chez Volkswagen. Ce qui laisse toute la latitude de cocher les cases dans la liste des options ou de signer pour la finition Laurin&Klement, particulièrement léchée, au prix de 51 000 euros. Et dans tous les cas, le break Combi au coffre de 510 litres, réclame une rallonge de 1.100 euros. De quoi éclipser sa cousine outre-frontière, qui profite en revanche d’une image de marque bien plus forte.

En confrontation interne, malgré une philosophie différente, la Superb iV se place face à la Peugeot 508 Hybride de 225 ch. Plus vive sur la route, la Lionne ne peut suivre la cadence au chapitre des consommations et de l’autonomie électrique. La berline française peut en revanche s’équiper d’un chargeur 6,6 kW en option, quand la Superb ne peut compter que sur un système 3,6 kW, portant la recharge à 3h30 avec la wallbox dédiée.

La Superb iV n’a aucune prétention sportive, ni dans son nom, ni sur la route

On a aimé
  • Autonomie électrique
  • Habitabilité
  • Prix intéressant par rapport aux concurrentes
On a moins aimé
    • Ergonomie pas forcément évidente
    • Surpoids conséquent
    • 140 litres de moins dans le coffre

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