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Un modèle familial à la sauce Cupra, entre design affirmé, performances, et plaisir de conduite. Tel est le programme du nouveau SUV hybride rechargeable du constructeur espagnol. Notre essai du PHEV Cupra Terramar VZ.
« Chez Cupra, on doit montrer ce dont on est capable sur ce segment qui a le vent en poupe ! ». C’est ainsi que Cecilia Taieb, directrice de la communication de la marque, annonce les ambitions du SUV. Au programme : une identité « rebelle » toujours très caractérielle, mais aussi et surtout de belles performances hybrides aussi bien en ville que pour prendre la route. Direction Terramar, à Barcelone, où l’on découvrait déjà le Cupra Tavascan pour la toute première fois. C’est donc tout naturellement au berceau de la marque, qu’elle y présente son nouveau modèle éponyme : le Cupra Terramar VZ.
Si le Tavascan est plus récent, c’est bien le Formentor que nous évoque notre modèle du jour. La calandre en moins. Profil bas et proportions dynamiques obligent, le Cupra Terramar VZ est, en effet, fidèle aux codes du SUV à la sauce espagnole. On y retrouve une face avant racée et plongeante, qui en impose de par ses larges grilles en partie basse. Capot sculpté, éléments triangulaires dans les projecteurs, logo teinté du cuivre signature de la marque : ça fonctionne, ça en jette. Le SUV hybride rechargeable se prolonge sur des flancs plus sages, mais non moins modernes, en accord avec la face avant. Cupra nous parle tout de même d’un « pilier C flottant, inspiré des vagues et de la mer, d’où Terramar ». Mais bon, à ce compte-là, on pourrait en dire autant de l’Audi Q6 e-tron. Oublions donc le marketing et passons à l’arrière.
Ici, bandeau lumineux et logo intégré se chargent de parfaire la poupe. C’est affûté, mais pas trop, et cohérent avec le reste de ce Cupra Terramar. Les amateurs apprécieront l’air « sportif » qu’apportent le gros diffuseur et les éléments de carrosserie en partie haute. Notre modèle chausse des jantes de 20 pouces avec des pneus à bande large de 255 mm. Le look noir et cuivre est également disponible en 19 pouces. Certes, le Dacia Bigster est davantage un Duster XL, que le Terramar est un Formentor XL. Mais le design et la silhouette du SUV hybride rechargeable espagnol cachent tout de même de belles proportions. Ses dimensions : 4,52 m de long, pour 1,87 m de large, et 1,58 m de haut. L’empattement s’établit à 2,68 m, et le tout pèse quelque 1 904 kg. Sans grande surprise, la qualité perçue est au rendez-vous. Ambitions premium à n’en pas douter.
Assemblages et ajustements sont soignés, tant à l’extérieur qu’à bord du PHEV. Stylé, cool… Moins futuriste que le Tavascan et sa « colonne vertébrale », le Cupra Terramar VZ a juste ce qu’il faut de « rebelle ». On y retrouve un poste de conduite familier, porté par le beau et confortable volant multifonctions, la planche de bord aux textures travaillées, et le grand écran central tactile. Console centrale et infodivertissement sont légèrement orientés vers le conducteur, les rendant parfaitement accessibles et pratiques. La signature Cupra, très réussie à mon goût, s’observe au niveau des aérateurs et autres inserts cuivrés, mais également et surtout côté sellerie. Le PHEV nous accueille dans des sièges façon baquet, qui contiennent jusqu’à 73% de polyester recyclé, selon la sellerie choisie. Le dessin est sportif, et les sièges proposent le même confort que l’aîné Tavascan. Les occupants avant profitent d’un accueil moelleux ainsi que d’un très bon maintien latéral.
La sensation d’espace à bord est très appréciable : c’est spacieux et logeable. Les passagers arrière ont quant à eux droit à un bel espace aux jambes et à la tête. La place du milieu, si elle n’est pas bombée côté assise, reste ferme au dossier, accoudoir central oblige. Celle-ci est par ailleurs moins profonde, et conviendra davantage à un enfant qu’à un adulte. Ventilation et ports USB sont disponibles à l’arrière, sans oublier le prolongement de l’ambiance Cupra (surpiqûres, panneaux de portes). Le SUV hybride rechargeable est assez spacieux dans l’ensemble. Le Cupra Terramar VZ affiche 400 à 490 l (banquette avancée). À noter que le double-fond n’est pas exploitable, puisqu’occupé par la batterie du PHEV (voir photos). L’usage familial n’en reste pas moins bon pour autant. L’idéal étant un voyage à deux adultes et deux enfants, qui profiteront tous de la très bonne insonorisation sur le trajet.
Moins vif qu’un Tavascan parce qu’hybride rechargeable, mais plus routier qu’un Formentor, habitabilité et confort routier obligent. Pour ce faire, le Cupra Terramar VZ embarque donc la chaîne de traction PHEV du Volkswagen Tiguan. Soit l’eHybrid 272 associant 4-cylindres turbo (177 ch / 250 Nm) et moteur électrique (116 ch / 330 Nm). De quoi développer une puissance cumulée de 200 kW (272 ch) et 400 Nm. Notre SUV abat le 0 à 100 en 7,3 s, et offre un bon compromis entre confort routier et dynamisme au besoin. Le fonctionnement hybride est transparent, tout comme les performances de la boîte automatique DSG 6 à double embrayage. En « Auto », le Terramar gère efficacement la bascule thermique/électrique, ce qui permet notamment de très bonnes consommations. Les démarrages sont toujours rassurants en tout électrique, sans l’aspect « on/off » pas toujours agréable. Parfait, le PHEV est fait pour une conduite essentiellement électrique au quotidien.
Notre modèle d’essai s’équipe de la suspension adaptative DCC, qui fait des merveilles en matière de filtration d’une part, et de comportement dynamique d’autre part. Sans aller chercher des performances ultra-sportives, le Cupra Terramar VZ reste étonnamment réactif et stable au besoin. Nous nous sommes permis un bout de parcours sur les pistes rocailleuses aux abords de Barcelone, et le constat est sans appel : c’est vif et précis, ça part en petite glisse à souhait, mais sans jamais nous surprendre. Le comportement est sain, avec des mouvements de caisse toujours maîtrisés. Pas de prise de roulis, mais un transfert naturellement présent en attrapant les freins, au ressenti tantôt abrupt, tantôt mou à la pédale. Ce qui ne bouge pas en revanche, c’est l’efficacité des gros disques de 375 mm avec étriers six pistons, à l’avant. S’ajoute à cela une direction progressive, de série.
Direction dont on préfère tout de même le ressenti en mode Performance, plus « naturel » entre les mains. Le Cupra Terramar repose sur la plateforme MQB Evo, qu’il partage entre autres avec l’Audi Q3. Le SUV hybride rechargeable sort par ailleurs des mêmes lignes de production hongroises, à Györ. L’alimentation électrique est confiée à une batterie de 19,7 kWh. De quoi promettre pas moins de 120 km d’autonomie en tout électrique. En pratique, notre consommation moyenne de 19 kWh/100 km autorise environ 100 km. En cruisant à 110 km/h, c’est plutôt 24 kWh/100 km, soit de 80 à 85 km d’autonomie. Nul doute qu’un roulage beaucoup plus urbain permettra aisément de dépasser les 100 km. En fonctionnement hybride, nous sommes parvenus à tomber à 3,9 l/100 km. Batterie vide, le Terramar tourne plutôt autour des 6 à 8 l/100 km en conduite mixte. Voici la progression de conso sur nos essais :
Distance parcourue | Vitesse moyenne | Consommation |
47 km | 26 km/h | 7,8 l/100 km |
64 km | 29 km/h | 5,8 l/100 km |
76 km | 32 km/h | 4,8 l/100 km |
90 km | 35 km/h | 4,1 l/100 km |
95 km | 35 km/h | 3,9 l/100 km |
Sur un trajet de 44 km de 90 à 110 km/h, notre conso s’élève à 6,5 l/100 km. Côté recharge, le SUV demande approximativement 2h30 en 11 kW (AC) pour une charge complète. Toutefois, il faudra passer par le catalogue d’accessoires et débourser 200 € pour se procurer le câble Type 2/Typoe 2 nécessaire. Il a cependant pour atout la recharge rapide à 50 kW (DC), pour un 10 à 80% en seulement 26 minutes. Avec sa batterie et son réservoir d’essence de 45 l, le Cupra Terramar VZ affiche donc une autonomie totale d’environ 650 km en conduite « normale ».
Vous l’aurez compris, le Cupra Terramar VZ affiche des ambitions premium à peine dissimulées. Derrière son look dynamique et ses performances idéales aussi bien au quotidien que pour prendre la route, le SUV s’embourgeoise. La version hybride rechargeable VZ démarre ainsi à 59 800€, contre 47 500€ pour la version 1.5 eTSI Hybrid de 150 ch (DSG 7). Notons l’avantage de ce dernier côté coffre, avec 540 à 642 l. Pour les amateurs, l’édition America’s Cup (1 337 exemplaires) grimpe à 63 750€ (peinture, sellerie, jantes, logos et accessoires exclusifs). En face, la concurrence premium propose, par exemple, un BMW X1 PHEV à partir de 57 800 €. En plus raisonnable et pas moins équipé, ce serait le Hyundai Tucson PHEV à partir de 54 200 €. Reste donc à voir si la proposition de Cupra sur ce segment très dynamique rencontrera le succès escompté. Et vous, qu’en pensez-vous ?
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