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Présentée sur le circuit de Fontenay-le-Comte à l’occasion du Vendée Energie Tour, la barquette électrique de e-Racing-Car espère conquérir des écoles de pilotage de plus en plus contraintes par les réglementations.
Pour Christophe Troubat de e-Racing-Car, la barquette présentée sur le circuit vendéen de Fontenay répond avant tout à la problématique des exploitants dont le temps d’utilisation des véhicules thermiques se révèle de plus en plus court.
« Il y a des raisons écologiques, olfactives mais surtout sonores » nous explique Christophe Troubat dans une interview vidéo à découvrir en fin d’article. « Aujourd’hui, l’exploitant d’une école de pilotage ne peut pas rouler avant 10h du matin et plus après 17h00 » constate-t-il. Un temps d’exploitation réduit… des décibels aussi ! « Les limites imposées à 90 dB sur certains circuits sont impossibles à atteindre pour certains véhicules thermiques » renchérit notre interlocuteur.
D’où l’idée du développement de cette barquette 100 % électrique qui, outre ses aspects écologiques et pratiques, s’avère aussi particulièrement économique. « Ces voitures vont coûter 4 fois moins cher qu’une thermique. Aujourd’hui, une Caterham sur circuit coûte 4€/km. Nous ne sommes qu’à 1.5 €/km » chiffre Christophe Troubat.
A mi-chemin entre le kart et la voiture, la barquette électrique développée par e-Racing Car s’inspire du Spider Renault. Elle repose sur un châssis en aluminium et compte trois moteurs électriques totalisant 90 kW de puissance. « C’est une quatre roues motrices » souligne notre interlocuteur qui met également en avant la modularité de son engin. « En deux ou quatre roues motrices, on pourra dans le futur panacher les deux versions selon les conditions climatiques et la configuration de la piste » commente-t-il.
Côté batteries, deux packs sont utilisés. Installés de part et d’autre du châssis pour assurer une bonne stabilité, ils totalisent 32 kWh de capacité et se rechargent en deux à trois heures.
Ciblant en priorité les écoles de pilotage, e-Racing-Car entamera ses livraisons dans les tous prochains mois avec la production attendue d’une dizaine de voitures. En France mais aussi dans d’autres pays. « Au Maroc, Marrakech compte fermer son circuit de kart pour le dédier à la formation et au pilotage de véhicules électriques » cite pour exemple Christophe Troubat, nous donnant rendez-vous début octobre au Mondial de l’Automobile de Paris.
Installé au cœur du Hall 1, à côté de Ferrari et à proximité de Renault, E-Racing-Car et son partenaire BRM y exposeront sur un stand de 200 m² leur barquette électrique et peut-être une autre surprise, le constructeur prévoyant un second modèle plus axé sur la compétition.
« On va développer un 2eme modèle où les pilotes qui ont été formé sur cette première voiture pourront acquérir une vraie voiture de course avec des performances trois fois supérieures à celles-ci » précise Christophe Troubat qui évoque une vitesse de pointe de 150 km/h. « L’ambition est d’organiser des challenges. On veut le faire avec une vingtaine de voitures sur des courses d’endurance qui dureront entre 25 et 40 minutes sur des circuits qu’on aura sélectionné en France et en Europe » précise-t-il.
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