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Alors que les deux marques ne devaient désormais présenter que des modèles 100 % électriques, leurs prochaines nouveautés carbureront aussi au sans-plomb.
Il y a quelques jours, DS a levé le voile sur son nouveau porte-drapeau, la DS N°8. Le constructeur l’a dit lui même, avec ce véhicule, il ouvre un nouveau chapitre de sa (jeune) histoire.
Ce devait notamment être son premier modèle uniquement électrique. Mais si cela a été maintes fois répété par le constructeur, il faut bien utiliser le passé pour en parler.
Certes, l’accent est clairement mis sur les motorisations électriques, les seules officiellement annoncées lors de la présentation, et celles qui seront disponibles au lancement au cours du premier semestre 2025. Mais DS proposera par la suite des motorisations hybrides. Il devrait y avoir en version de base l’hybridation légère et peut-être en solution intermédiaire l’hybride rechargeable.
Un changement de stratégie qui s’explique clairement par le fait que le marché de l’électrique n’a pas encore assez progressé. Il a même stagné en 2024. Il est donc trop tôt pour oser la bascule des modèles vers le tout électrique.
Et cette reculade ne se limitera pas à la DS N°8. Il en sera de même pour le remplaçant du DS 7, qui se nommera DS N°7. Un document publié par Stellantis confirme que le SUV sera bien proposé en version 100 % électrique, mais aussi avec une hybridation légère.
Rien de surprenant, car la DS N°7 sera une cousine technique de la DS N°8. Les deux véhicules seront produits ensemble dans l’usine italienne de Melfi. Il y aura avec elles la nouvelle génération du Jeep Compass ainsi que la future Lancia Gamma.
Et comme DS, Lancia a revu sa stratégie en matière de tout électrique. Alors que la Gamma devait être uniquement électrique, elle existera aussi en hybridation légère. Le revirement est tout récent !
Dans un communiqué, le constructeur déclare : « La décision de doter le nouveau modèle de motorisations électriques et hybrides est une réponse directe à la dynamique actuelle du marché et permettra au véhicule de répondre à tout type de besoin de mobilité, ce qui entraînera une croissance probable de la production et, par conséquent, une augmentation de la compétitivité de la marque sur le marché mondial ».
Même en 2026, date de lancement de la Gamma, Lancia estime qu’il sera trop risqué de ne proposer que du 100 % électrique. L’avantage est que la marche arrière est aisée chez Stellantis, le groupe ayant misé sur de nouvelles plateformes multi-énergies, optimisées pour l’électrique, mais aussi pensées pour le thermique.
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