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La quatrième édition de la course nationale d’endurance de véhicules électro-solaires baptisée Chartres Solar Cup se tiendra les 24 et 25 juin 2017, le même week-end que le Vendée énergie Tour qui se déroulera à un peu plus de 300 kilomètres de distance.
En démarrant leur manifestation en 2013, les organisateurs de la Chartres Solar Cup n’ont pas attendu que le sol qui accueille les concurrents soit lauréat, 3 ans plus tard, de l’appel à projet « Territoire à énergie positive pour la croissance » lancé par le ministère de l’Environnement de l’Ecologie et de la Mer. L’enveloppe de 500.000 euros, reçue par Chartres métropole et la ville de Chartres a permis de renouveler la flotte de ses navettes de transport en commun par des véhicules électriques. Il s’agit de minibus branchés capables de transporter jusqu’à 6 personnes entre les parkings périphériques, ceux du centre-ville et les commerces. En outre, de juin à septembre, des tricycles carrossés à assistance électrique sont mis gratuitement à la disposition des Chartrains et des touristes afin de sillonner le territoire.
Le SDE28, syndicat de l’énergie du département en Eure-et-Loir, est engagé dans le déploiement d’un réseau de 85 bornes de recharge accélérée pour véhicules électriques et hybrides rechargeables, espacées de telle sorte de n’être jamais à plus de 15 kilomètres de l’une d’elles.
Les électromobiliens au long cours que nous sommes tous potentiellement, et parfois régulièrement, regretteront bien sûr l’absence des indispensables chargeurs rapides. Dans une seconde tranche ? Ce serait bien sûr souhaitable, la première étant sur le papier menée à son terme. Quoi qu’il en soit, 2 bonnes nouvelles concernant ce maillage.
Tout d’abord le contrat d’itinérance signé avec Gireve qui permet l’exploitation des bornes de façon plus ouverte, en disposant d’un badge compatible. Ensuite, et curieusement l’information n’est pas encore remontée à ChargeMap, les stations sont alimentées en énergie renouvelable. C’est en tout cas ce qu’a indiqué à L’Echo républicain Xavier Nicolas, président d’Energie Eure-et-Loir, en se réjouissant : « On ne peut pas nous reprocher d’alimenter les voitures en énergie nucléaire ».
De petits véhicules et des tricycles à assistance électrique de transports urbains en circulation à Chartres : nous ne sommes finalement pas très loin des 2 catégories d’engins qui sont acceptés à la course d’endurance Chartres Solar Cup : prototypes solaires du type éco-marathon, et cycles à assistance électrique autoalimentés par les rayons du Soleil.
Depuis 2013, l’esprit de l’épreuve reste fidèle à l’innovation et aux énergies renouvelables. Le public pourra gratuitement assister aux épreuves qui se dérouleront au jardin d’entreprises de Chartres, rue Réaumur, le samedi 24 juin à partir de 13h30 et le dimanche 25 juin à partir de 10 heures.
Le règlement de la Chartres Solar Cup impose que les prototypes du type éco-marathon soient équipés d’au moins 3 roues et d’une batterie de capacité maximale 500 Wh. Si une remorque est utilisée, l’attelage ne doit pas dépasser 3,5 x 1,3 m, soit les mêmes dimensions qu’un véhicule seul.
La recharge des accumulateurs ne peut se faire que par le biais d’une surface solaire solidaire de la structure de l’engin et réalisée par l’équipe elle-même ou des particuliers. Pour des raisons de sécurité, indique le règlement, les véhicules solaires de type WSC (World Solar Challenge) ou Sun Racer ne sont pas admis.
En dehors des équipements classiques (extincteur à poudre, harnais, coupe-circuit extérieur et éventuellement intérieur, système de freinage efficace, BMS, etc.), les participants doivent s’assurer que le niveau sonore maximum de leur engin ne dépasse pas les 95 dBa. Ce ne sont pas les seules contraintes fixées sur le règlement : une liste complète est accessible sur le site dédié : https://sites.google.com/site/chartressolarcup2014.
Pour les cycles à assistance électrique, – vélos, tricycles et quadricycles -, en plus de reprendre quelques obligations faites aux prototypes ci-dessus, notamment concernant la capacité maximale et la recharge de la batterie ainsi que les dimensions de l’attelage, il est imposé, entre autres, un système de pédalage ou de manivelles à bras, et une surface solaire comprise entre 0,5 et 1 m2 par personne transportée. Pour précision, si un seul concurrent est admis à bord de chacun des prototypes, la catégorie des cycles en accepte 2 concurrents par engin.
Le dernier week-end de juin, ce sont des étudiants et des lycéens qui vont s’affronter à 15-45 km/h autour d’un circuit qui forme une boucle de 1,6 kilomètres. Ils monteront à bord ou sur des engins qu’ils auront élaborés eux-mêmes au sein de leurs établissements scolaires répartis aux 4 coins de France.
Rien ne les empêche cependant de recourir aux compétences de professionnels extérieurs pour la réalisation du châssis ou de la carrosserie qui demande des compétences pas forcément disponibles dans les établissements d’enseignement embarqués dans l’aventure. Les élèves développent, par le biais de la compétition, leurs connaissances dans le domaine de la mobilité électrique et des énergies renouvelables, mais aussi leur assurance pour aller à la rencontre de sponsors et/ou partenaires potentiels. Ils vont ainsi se familiariser avec le monde professionnel, et en particulier des entreprises. Ces jeunes sont également chargés de l’organisation de l’événement sur le terrain.
Les enseignants en sont persuadés : le travail réalisé par leurs élèves autour de la Chartres Solar Cup constitue un véritable laboratoire de la mobilité, auquel les constructeurs en automobiles ne s’intéressent pas encore. Et c’est sans doute dommage, car nombre de ses acteurs juniors intégreront demain leurs différents groupes. Ils font preuve d’ingéniosité pour consommer le minimum d’énergie et obtenir un système de recharge le plus efficace possible. A la clé : terminer chacune des manches de la course. Les engins peuvent paraître parfois fragiles, mais à bord des prototypes ou sur les vélos assistés, les pilotes donnent le maximum d’eux-mêmes pour faire gagner leur équipe. Audi, Volkswagen, Citroën et Toyota seront tout de même présents lors de l’événement, en exposant leurs modèles les plus vertueux, et la concession Renault de Chartres figure parmi les partenaires de l’épreuve.
Venus de Brest (29), Blagnac (31), Blois (41), Orléans (45), Tarascon (13), Chambéry (73), Les Andelys (27), d’ailleurs encore ou tout simplement d’Eure-et-Loir, ce sont au total 23 équipages, composés de 2 à 6 pilotes d’au moins 15 ans, qui viendront s’affronter en 3 manches réparties sur le week-end d’une durée respective de 150, 150 et 120 minutes.
Les 2 catégories évolueront ensemble, les engins les plus rapides étant bien souvent des vélos, tricycles et quadricycles à assistance électrique qui combinent la force musculaire à celle des moteurs. Un pilote ne devra pas dépasser 40 minutes consécutives de conduite, et observer un minimum de 30 minutes de repos avant de reprendre éventuellement les commandes.
Samedi 24 juin, avant la première manche, les équipages disposeront de 90 minutes pour effectuer des essais obligatoires sur le circuit. A défaut d’avoir effectué au moins un tour complet de la boucle avant la première manche, les véhicules concernés seront disqualifiés.
Deux catégories = 2 classements établis sur le nombre de tours cumulés par les équipages, et non sur l’ordre d’arrivée. Les vainqueurs seront ceux qui en auront effectués le plus à l’issue des 3 manches.
Le règlement prévoit bien entendu la possibilité d’écuries ex aequo, alors départagées sur le plus grand nombre de tours enregistrés dans l’une des manches. Si cette disposition n’était pas suffisante pour régler le problème, c’est l’ordre d’arrivée lors de la dernière manche qui désignera le champion de la catégorie.
En plus, pour celle des prototypes, un prix spécial sera attribué « au meilleur véhicule classé ayant une production solaire inférieure ou égale à 300 Wc ». Les récompenses seront remises aux vainqueurs à partir de 16h30, dimanche 25 juin.
A destination du public qui est attendu nombreux sur place, un village de l’innovation et de l’éco-mobilité présentera les dernières technologies dans le domaine du développement durable. Au programme : essais de véhicules hybrides et gyropodes, simulateurs de vol et de conduite, etc.
Le Sun Racer de l’écurie « Eco Solar Breizh », conçu pour participer au World Solar Challenge, en Australie, effectuera des tours de démonstration. Parmi les stands, celui de l’Institut national de recherche en informatique et en automatique (Inria) consacré à « l’automobile de demain », et celui de l’aventure à vélos électro-solaires The Sun Trip. Tout cela à découvrir entre 2 manches !
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