AccueilArticlesCe qui change le 1er janvier 2025 pour les automobilistes

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La nouvelle année apporte traditionnellement son lot de changements pour les conducteurs. Le contexte politique très particulier fait que c’est quand même moins notable cette fois, entre les évolutions actées en urgence début décembre (bonus, prime à la casse…) et celles qui sont tombées à l’eau avec la censure (malus). Mais parce qu’on finit par s’y perdre, et que des nouveautés de 2025 avaient été décidées il y a longtemps, Automobile Propre fait le point sur la situation !

CE QUI CHANGE LE 1er JANVIER

Malus : tour de vis pour les hybrides rechargeables

La motion de censure a au moins un effet positif : le durcissement du malus CO2 prévu au 1er janvier ne sera pas appliqué. La taxe commencera toujours à 118 g/km. 

Le gouvernement voulait baisser le seuil à 113 g. Attention toutefois, cela peut arriver si le prochain gouvernement fait voter une loi de finances début 2025.

En revanche, le malus au poids va évoluer le 1er janvier 2025, car cela était prévu par la loi de finances 2024. La taxe n’épargnera plus les voitures hybrides rechargeables. Celles-ci auront toutefois une tolérance de 200 kg (si l’autonomie en mode tout électrique en ville est supérieure à 50 km). 

Ce sont donc les kilos en trop en dessus de 1.800 kg qui seront pris en compte. De nombreux modèles seront impactés, comme le nouveau Peugeot 3008.

Bonus : il a déjà baissé !

C’était la mauvaise surprise de la fin d’année. Le gouvernement n’a pas attendu 2025 pour revoir à la baisse le bonus écologique, qui est fixé par décret et ne passe donc pas par le vote de la loi de finances. 

Depuis le 2 décembre, les personnes avec un revenu fiscal de référence par part (RFR/P) jusqu’à 16.300 € ont 4.000 €. De 16.301 à 26.200 €, c’est 3.000 €. Pour le reste, c’est 2.000 €. 

On rappelle qu’avant, il y avait de 4.000 à 7.000 €. Les véhicules commandés avant le 2 décembre profitent de ces sommes s’ils sont livrés d’ici le 14 février 2025.

Attention : le décret indique qu’une fois l’enveloppe dédiée au bonus 2024/2025 épuisée, ces aides seront stoppées. Pour éviter les mauvaises surprises, ne tardez pas à commander.

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Prime à la casse : c’est déjà fini

Là aussi, l’Etat n’a pas attendu la date symbolique du 1er janvier. Depuis le 2 décembre, il n’y a plus du tout de prime à la casse, quel que soit le véhicule, quel que soit le client.

Mais si vous avez commandé avant le 2 décembre, vous toucherez la prime si le nouveau véhicule est livré d’ici le 14 février 2025.

ZFE : les Crit’Air 3 bannis à Lyon et Paris !

Si de nombreuses villes ont pu assouplir leur calendrier d’interdictions de circulation, ce n’est pas le cas pour les ZFE de Lyon et du Grand Paris. Celles-ci doivent donc bannir au 1er janvier les véhicules Crit’Air 3. Ce qui mine de rien concerne les diesel d’avant 2011 et les essence d’avant 2006.

De plus, avec la loi d’orientation des mobilités, de nombreuses grandes agglomérations (de plus de 150.000 habitants) qui n’avaient pas encore de ZFE doivent s’y mettre au 1er janvier. Pour une majorité, cela consistera seulement à bannir les modèles non classés, d’avant 1997.

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Bornes de recharge : une nouvelle obligation sur les parkings

Depuis quelques années, les obligations de pré-équipement et d’équipement sur les parkings s’additionnent. Au 1er janvier 2025, une règle claire devra être suivie : tous les parkings d’au moins 20 places, même ceux existants, devront avoir un point de recharge. Et il en faudra 1 toutes les 20 places.

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Recharge des voitures électriques au travail : fin d’un cadeau

Quand on recharge gratuitement sa voiture électrique sur son lieu de travail, cela n’est pas considéré comme un avantage en nature. Il n’y a donc pas de cotisations sociales pour l’entreprise, pas d’imposition pour le salarié. 

Mis en place en 2020, ce cadeau avait été prolongé pour 2023 et 2024. On espérait que le texte dédié serait modifié pour encore une prolongation. Mais la censure du gouvernement semble l’empêcher. 

Le 1er janvier 2025, cette recharge sera donc comptée comme un avantage en nature. Face à ce changement, les entreprises devront décider si elles assument ces nouveaux coûts, instaurent un système de facturation ou explorent d’autres alternatives.

CE QUI CHANGE LE 1er FEVRIER

Recharge des électriques à domicile : baisse des prix

Bonne nouvelle si vous faites le plein de votre auto chez vous : les prix réglementés de l’électricité vont baisser le 1er février. Si vous avez un contrat avec ces prix réglementés, le coût de la recharge va donc baisser. On ne connait pas encore le détail des nouveaux tarifs, mais on attend une baisse moyenne de plus de 10 %.

Péages : une petite hausse

Après de fortes augmentations en 2023 et 2024, les prix des péages vont quasiment faire du statu-quo en 2025. Le 1er février, date traditionnelle du changement des prix, l’augmentation moyenne sera de seulement 0,92 %. 

CE QUI CHANGERA COURANT 2025

Retour du leasing social

Succès de 2024, avec 50.000 ventes accordées, le leasing sera de retour en 2025. Mais le gouvernement démissionnaire a décidé de le financer autrement, avec des certificats économie d’énergie. Il avait prévu une mise en place courant 2025, en sous entendant déjà que les conditions seront plus difficiles pour l’obtenir, et les aides moins généreuses.

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Retour d’une aide sur les utilitaires électriques

Le bonus sur les utilitaires a été purement et simplement supprimé le 2 décembre 2024. Mais il était prévu de mettre en place en 2025 une nouvelle forme d’aide, basée, comme pour le leasing, sur les certificats économie d’énergie. On n’en sait pas davantage.

Radars : téléphone et non port de la ceinture bientôt flashés ?

Si le parc de radars ne va pas grossir, il va se moderniser, avec le déploiement de radars urbains, de petites cabines discrètes en ville. Mais le plus important est le fait que les cabines pourraient en 2025 verbaliser automatiquement trois nouveaux types d’infraction : l’usage du téléphone en conduisant, le non port de la ceinture et le non respect des distances de sécurité. Le matériel devra toutefois passer l’étape des homologations nécessaires. Les radars sanctionnant le bruit excessif des véhicules à moteur sont aussi en bonne voie.

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