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La nouvelle année est arrivée ! 2023 apporte son lot de changements pour les conducteurs. Automobile-Propre fait le tour des bonnes… et moins bonnes nouvelles.
Emmanuel Macron l’avait annoncé en marge du Mondial de l’Auto. Le bonus pour l’achat d’un véhicule électrique est renforcé pour la moitié des ménages. Il passe de 6.000 à 7.000 € pour une personne physique dont le revenu fiscal de référence par part est inférieur ou égal à 14 089 €. Ce bonus est accordé pour les modèles dont le prix d’achat va jusqu’à 47.000 €.
Pour le reste des ménages, le bonus baisse. Avec un véhicule électrique jusqu’à 47.000 €, il passe de 6.000 à 5.000 €. Et attention, quand le véhicule coûte plus de 47.000 €, il n’y a plus du tout de bonus écologique ! De plus, une personne physique ne peut désormais profiter que d’un bonus tous les trois ans.
Autre mauvaise nouvelle : c’est la fin du bonus sur l’ensemble des hybrides rechargeables.
C’est une promesse de campagne d’Emmanuel Macron : proposer aux plus modestes une voiture électrique à 100 € par mois. Reste que la mise en place de cette mesure est compliquée, un tel prix sans apport étant impossible avec la production actuelle ! Le lancement du dispositif, qui fait sujet de négociation avec les constructeurs, les banques et l’Etat, a donc été reportée. Elle est évoquée maintenant pour courant 2023.
C’était prévu, le malus 2023 est connu depuis deux ans, le gouvernement ayant fixé une trajectoire sur plusieurs années, avec un durcissement progressif. C’est assez simple : à nouveau, le seuil de déclenchement va baisser de 5 grammes de CO2. Il sera donc à 123 g/km pour les autos immatriculées dès le 1er janvier 2023.
La grille des montants est ainsi avancée de cinq « crans ». Des modèles épargnés par le malus ne le seront plus, tandis que ceux qui sont déjà pénalisés le seront davantage. Cela ne concerne évidemment pas les électriques et pas vraiment les hybrides rechargeables. En revanche, attention à certains hybrides simples, notamment des SUV familiaux.
A noter que le malus au poids ne changera pas en 2023, il épargnera toujours les électriques et hybrides rechargeables.
Surprise. Le gouvernement a décidé de ne plus accorder la prime à la casse à ceux dont le revenu fiscal de référence par part dépasse 22.983 €. Autre condition plus sévère pour le cru 2023 : seuls les véhicules coûtant moins de 47.000 € peuvent profiter d’une prime.
Pour une électrique, l’aide peut maintenant atteindre 6.000 €, en remplissant des conditions de revenus et/ou de kilométrage. De la même manière, l’aide maximale pour un modèle Crit’Air 1 passe de 3.000 à 4.000 €.
À lire aussiPrime à la casse : voici les gagnants et les perdants en 2023Actuellement, une surprime à la casse jusqu’à 1.000 € est versée à ceux qui habitent ou travaillent dans une ZFE… si la collectivité locale verse une aide en plus de celle de l’Etat. Cette condition est gommée en 2023. En clair, la prime à la casse sera augmentée de 1.000 € pour ceux qui sont concernés par une ZFE.
De plus, un prêt à taux zéro va être expérimenté, toujours pour les ménages qui habitent ou travaillent en ZFE. L’intérêt est de les aider à payer ce qu’il reste à charge une fois le bonus ou la prime à la casse déduit. Le prêt sera réservé aux personnes avec un revenu fiscal de référence par part jusqu’à 14.000 €, pour des véhicules jusqu’à 50 g/km de CO2, dans la limite d’un prix d’achat de 45.000 €. Les particuliers pourront solliciter un prêt de 30 000 € maximum, remboursable en 7 ans, auprès des banques ayant signé une convention avec l’État (ce sera 10.000 € pour un contrat de location).
Attention, le 1er janvier 2023, de nombreuses métropoles vont durcir les règles de leur ZFE. A Strasbourg et Montpellier, les Crit’Air 5 et non classés seront bannis (après un an de pédagogie). Du côté de Lyon, ces véhicules sont interdits depuis septembre, mais le 1er janvier marquera le début de la verbalisation. A Toulouse, ce sont les voitures Crit’Air 4, 5 et non classées qui seront bannies d’un coup. A Reims, les Crit’Air 4 s’ajouteront.
À lire aussiZFE – Interdictions, verbalisations : ce qui change au 1er janvier 2023 ville par villeEn février 2021, un décret a instauré l’obligation pour les concessionnaires d’autoroutes d’installer une station de recharge sur toutes les aires de service avant le 1er janvier 2023. C’est à dire sur les aires où il y a une station-essence. Le décret impose au moins quatre bornes, avec un accent mis sur la recharge rapide. Si les inaugurations de bornes se sont multipliées en 2022, le délai du 1er janvier ne sera pas tenu. Les sociétés pensent remplir l’objectif courant 2023. Mais entre-temps, les sociétés ont pris conscience du développement du marché de la voiture électrique et d’un besoin accru en borne. Vinci promet ainsi 7 à 8 bornes par aire.
Cela participe donc au développement d’un maillage du territoire en bornes de recharge rapide, les sociétés d’autoroutes faisant appel à des spécialistes du genre, notamment Fastned, qui commence sa percée à l’ouest du pays.
De manière plus générale, le réseau de bornes de recharge va continuer à se développer, que ce soit sur les voiries, les parkings de commerces ou devant les stations-service. Le gouvernement vient d’ailleurs de mettre en place une aide pour financer l’installation de bornes rapides dans les stations rurales. Au 31 octobre, il y avait 75.000 points de recharge ouverts au public, contre un peu moins de 54.000 fin décembre 2021. Si le rythme des inaugurations se maintient, on devrait être à 100.000 bornes mi-2023.
Comme pour les autres carburants (on peut donc aussi parler du GPL), l’Etat met fin aux remises à la pompe. La ristourne avait déjà fondu mi-novembre, passant de 30 à 10 centimes. Le 1er janvier, cela passe de 10 à 0 centime.
Le gouvernement se refuse à mettre en place un coup de pouce national pour la conversion des véhicules (son geste est déjà une fiscalité avantageuse sur le litre à la pompe). Des collectivités locales ont donc pris le relai pour accorder des aides. L’Ile-de-France va notamment prolonger son aide de 500 € en 2023. Il existe aussi en ce moment des aides dans les Hauts-de-France, le Grand-Est et la région Sud (ex PACA).
À lire aussiE85 : Tout savoir sur le superéthanol, ses avantages et inconvénientsLe gouvernement veut booster le covoiturage de courte distance, celui sur les trajets du quotidien. Pour inciter des Français à s’y mettre, un bonus de 100 € est mis en place pour les nouveaux covoitureurs. Les plate-formes de covoiturage feront un premier versement de 25 € lors du premier trajet, et accorderont ensuite 75 € si neuf autres trajets auront été faits en l’espace de trois mois. Ce pourra prendre la forme de versements financiers ou de bons d’achat (la plate-forme choisira).
À lire aussiCovoiturage : le gouvernement annonce un bonus de 100 € pour ceux qui s’y mettentDe plus en plus de métropoles mettent en place des voies réservées au covoiturage sur les grands axes qui mènent au centre urbain. Et pour contrôler le respect de la règle, des radars sont actuellement en phase de test. Et ils pourraient donc déboucher sur une verbalisation automatisée de ceux qui empruntent cette voie sans passager ! Le radar en question arrive à connaître le nombre de personnes à bord grâce à la température corporelle.
Les prix des péages sont revus chaque 1er février. Et la hausse prévue en 2023 sera importante, en raison de l’inflation, dont les sociétés d’autoroutes peuvent répercuter 70 % du taux hors tabac. En moyenne, l’augmentation sera de quasiment 5 %.
Il y a toutefois une petite bonne nouvelle : les principales sociétés d’autoroutes ont décidé de faire un geste pour les conducteurs de véhicules électriques. Ces conducteurs vont avoir le droit à une remise automatique de 5 % (il faudra utiliser un badge télépéage), ce qui gommera donc la hausse. C’est déjà ça de pris.
Le pare-brise de votre auto va perdre un élément dont la présence est pourtant obligatoire depuis 1986 : le petit carré vert qui prouve que votre véhicule est assuré. Le gouvernement a confirmé que cette obligation va prendre fin courant 2023. Les forces de l’ordre ayant désormais accès à un fichier des véhicules assurés, cette vignette n’était plus nécessaire. La supprimer fera économiser un peu de papier !
C’est une promesse de longue date. En janvier 2023, le monopole des constructeurs sur les pièces détachées doit prendre fin, du moins partiellement. Pour les éléments visibles (optiques, carrosserie, rétros), l’équipementier qui a fabriqué la pièce d’origine pourra vendre directement l’élément. Du côté du vitrage, l’ouverture à la concurrence est totale. Le but : faire baisser les coûts de réparation des véhicules.
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