BYD Atto 3 : du nouveau pour le SUV électrique, mais cela n'en vaut pas vraiment le coût

Le constructeur chinois apporte quelques évolutions à son SUV compact électrique. Mais sans baisse des prix, le véhicule n’est guère pertinent.

BYD s’apprête à lancer en Europe un nouveau petit SUV, l’Atto 2. Celui-ci ne remet pas en cause la présence de l’Atto 3. Celui-ci est d’ailleurs mis à jour… mais les changements sont rares.

Sur le plan du style, il faut être un expert pour remarquer l’évolution du décor sur la custode. Un peu plus visible, le nom de la marque sur le hayon est gommé. Rien de neuf n’est annoncé à bord.

Pour retrouver du nouveau, il faut se plonger dans la fiche technique. La recharge rapide est améliorée avec un pic à 110 kW au lieu de 88 kW. On passe ainsi de 10 à 80 % de charge en 35 minutes au lieu de 40 mn. Le modèle propose une charge AC 11 kW. Le moteur reste à 150 kW. Il y a une batterie de 60,4 kWh qui donne une autonomie mixte WLTP de 420 km.

Le mini restylage est l’occasion de faire du ménage dans la gamme. Exit la base Active, on commence direct en Comfort. Mais on aurait espéré un effort notable sur les prix.

Le modèle commence à 38 990 € et ne profite pas du bonus écologique. Même avec un équipement enrichi (volant chauffant, nouvelle détection de somnolence), le chinois a du mal à faire le poids face à des véhicules qui en profitent.

Avec la même autonomie, un Renault Scénic made in France commence ainsi à 39 990 € avant la prise en compte de l’aide de l’Etat, de 2 000 à 4 000 €. S’il a en série une recharge AC 7 kW, le Français a une recharge DC 130 kW.

Chez Toyota, un bZ4X privé de bonus est affiché à 34 900 € en promo avec plus de 500 km d’autonomie. Sans promo ni bonus, un Kia EV3 avec 605 km d’autonomie est à 40 990 €. Et que dire du Tesla Model Y, dont le modèle Grande Autonomie Propulsion, à 600 km d’autonomie, est actuellement à 38 990 € bonus maxi et rabais déduits !

Le BYD peut toutefois être intéressant si le vendeur se fait généreux afin de mieux placer l’Atto 3.