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Lancé dans la capitale française au printemps 2020, le service d’autopartage free-floating Zity de Mobilize s’arrête en raison des dégradations récurrentes subies par les véhicules électriques mis à disposition.
C’est plus précisément en date du lundi 15 janvier 2024 qu’il ne sera plus possible d’utiliser en région parisienne les Renault Zoé et Dacia Spring blanches et vertes proposées par Mobilize, marque du groupe Renault dédiée aux nouvelles habitudes de mobilité.
Opérationnel depuis mai 2020, ce service d’autopartage en free-floating ferme en raison « de facteurs externes à l’entreprise, tels que les dommages importants subis de façon répétée par la flotte ». Le communiqué émis en date du 9 janvier précise que ces dégradations « ont diminué à la fois la disponibilité de l’offre et la qualité perçue du service par les utilisateurs ».
Après l’échec d’Autolib’ en 2018, l’arrêt des locations de trottinettes, et maintenant Zity, les Franciliens adeptes d’une mobilité individuelle partagée vont devoir à nouveau trouver une autre solution. Le service du Losange continuera toutefois à fonctionner à Lyon, mais aussi en Italie à Milan, et en Espagne à Madrid. Pour combien de temps ?
Madrid, c’est justement là que le service Zity a démarré en 2017 de la volonté de Renault et de l’opérateur espagnol Ferrovial. Ensemble, ils voulaient « offrir des services innovants au bénéfice des citoyens, en leur proposant une alternative de mobilité simple, abordable, accessible et respectueuse de l’environnement ».
En décembre dernier, Ferrovial s’est désengagé en annonçant chercher à « développer d’autres activités qui présentent des synergies supplémentaires avec la construction et l’exploitation d’infrastructures durables à grande échelle ». Etait-ce déjà là un signe avant-coureur de la fermeture de Zity dans la capitale française, ou d’un certain malaise entre les deux partenaires ?
En 2020, il était question d’étendre le service à d’autres grandes villes en Europe. Sans suite. Ce qui tend à démontrer que le modèle est compliqué à maintenir et à rentabiliser. Pour sa survie, il est nécessaire que les véhicules mis à disposition soient respectés et ne deviennent pas des défouloirs à tous les maux de la société. Avec cet arrêt de service supplémentaire, Paris risque bien d’être perçue comme une ville à fuir par les opérateurs de mobilité partagée. Ce qui ne va pas simplifier la décarbonation des transports espérée par la mairie.
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