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A la découverte du Volvo EX90 : électrique et haut de gamme

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Lors des essais de la mise à jour des Volvo XC40 et C40 Recharge, nous avons eu la chance d’avoir un aperçu de l’imminent nouveau EX90, remplaçant 100% électrique du porte-drapeau de la gamme actuel : le XC90. Embarquez avec nous au « Hall Volvo » de Göteborg, en Suède !

Les optiques avant, c’est le « sacré effet wahou », pour sûr. Les deux bandeaux LEDs horizontaux des feux de jour (avec un « marteau de Thor » qui se prolonge désormais en bas de bouclier) peuvent s’espacer pour libérer les feux de croisement et feux de route. Spectaculaire.

Mais l’EX90, ce n’est pas que ça : c’est aussi un gabarit imposant : 5 037 mm de longueur, 1 744 mm de haut, et 1 964 mm de large, hors rétroviseurs et très précisément ! Ces nouvelles optiques avant, pour le moins technologiques, côtoient la calandre pleine inaugurée sur les XC40 et C40 Recharge. Volvo a choisi un style définitivement épuré et soigné, pour un coefficient de traînée de seulement 0,29. Les flancs accueillent notamment des poignées affleurantes alors que les rétroviseurs intriguent par leur pied étonnant.

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En effet, après études client, Volvo n’a pas opté pour des rétroviseurs-caméras qui ont eu du mal à convaincre chez le concurrent germanique Audi, entre autres. En revanche, les éléments standards, qui accueillent des miroirs sans encadrement pour la forme, tel un rétroviseur intérieur, se dédoublent de caméras pour la vision périphérique et le système de conduite semi-autonome. Il faut dire que l’auto intègre la bagatelle de huit caméras, cinq radars, seize capteurs à ultrasons et un capteur LiDAR inédit.

Un EX90 bientôt totalement autonome ?

Volvo annonce alors une détection de piétons jusqu’à 250 m, ou encore d’un objet tel qu’un pneu couché jusqu’à 120 m. La technologie de détection par laser n’est pas dépendante de la lumière, et fonctionne donc aussi bien de jour comme de nuit. Les nombreux capteurs du véhicule s’associeront alors à la cartographie HD Maps de Google, partenaire de Volvo : on pense notamment au système d’infodivertissement lancé sur le XC40. La cartographie détient alors les informations actualisées de l’infrastructure et des voies de circulation ainsi que celles de la localisation. L’intelligence artificielle Xavier et Orin de NVIDIA DRIVE à laquelle s’ajoute un logiciel de sécurité Zenseact complètent alors les capacités de roulage assisté du Boeing Volvo EX90. Si on ne parle pour l’instant que de conduite assistée, la complète délégation de conduite en vue du véhicule autonome n’est plus très loin. De quoi être au service de l’ambition « zéro mort, zéro blessé grave en Volvo » de la marque.

L’arrière de l’EX90 intègre la dernière signature lumineuse en C déjà vue chez Polestar, complétée d’un élément vertical pour singer l’air de famille « historique » des breaks et SUV Volvo.

Au final, si l’auto est plus épurée, elle me semblait aussi plus impersonnelle que le très classieux XC90 actuel.

Un habitacle chaleureux

À bord, l’EX90 suit la tendance du moment : une planche de bord au plus épuré et des écrans ! La tablette centrale reste verticale comme sur le XC90 actuel, mais redouble en format pour atteindre 14,5 pouces au format portrait à l’image de Tesla ou d’un Ford Mustang Mach-E. On note une ergonomie qui paraît en progrès par rapport au système des XC40 et C40, avec davantage de raccourcis sur des fonctions de conduite, sans aller jusque dans les menus complets. Un bon point.

Du partenariat avec Google, la navigation est fournie également par Google Maps, entre autres synergies. Par la taille et la résolution de l’écran, cela fait de l’effet ! Sur cette présérie, la réactivité de la dalle n’est pas à son avantage, mais ce sera très clairement corrigé sur les versions définitives. Idem, la qualité de fabrication semblait un peu décevante, notamment sur les contreportes, pour une auto qui dépasse les 100 000 €. À surveiller.

L’écran central se double d’un petit écran devant le conducteur avec les informations essentielles, et particulièrement l’affichage de la conduite semi-autonome.

Volvo a intégré la durabilité au cœur de sa démarche avec des tapis de sol en polyamide régénéré, des sièges en textile d’origine à base de matériaux recyclés, bouteilles plastiques en PET, matériaux provenant de forêts durables en Suède et Finlande, et côtoyant des incrustations de bois sélectionné. Des inserts en bois qui sont rétroéclairés par des LEDs spécifiques, au rendu plus chaleureux, pour le côté technologique. Les sièges en laine mélangée qui étaient sur les XC40 et C40 d’essai sont également proposés en option ici.

Sept chanceux passagers pourront prendre place en EX90. Notons que le cache-bagages a une astucieuse place sous le plancher de coffre et que les sièges du dernier rang s’escamotent électriquement, tout comme la boule d’attelage. Un dernier rang semblant honnête en capacité d’accueil. On note 655 litres en 5 places, 1 915 litres tous sièges rabattus et 37 litres pour le petit frunk à l’avant.

Bowers&Wilkins rempile pour équiper l’EX90 en système audio haut de gamme. 25 hauts-parleurs, 1610 W et un son Surround Dolby Atmos. De quoi faire.

Au lancement prévu pour début 2024, le Volvo EX90 basé sur la plateforme SPA2 du chinois Geely proposera deux versions en configuration intégrale à deux moteurs Recharge Twin, architecture similaire à ce qui a été vu sur les récents XC40 et C40, de 408 (770 Nm de couple, 0-100 km/h en 5,9 s) ou 517 ch, (910 Nm, 4,9 s) baptisée, elle, Performance. La vitesse maximale reste bridée à 180 km/h comme les autres Volvo. La batterie est de 111 kWh de capacité brute pour voir annoncés 600 km d’autonomie mixte et 590 pour la version Performance. La batterie se recharge à 11 kW en courant alternatif et jusqu’à 250 kW en courant continu, de quoi espérer charger de 10 à 80 % en moins de 30 minutes.

Le ticket d’entrée de 107 900 € minimum n’a pas freiné les ardeurs des clients : l’auto étant déjà victime de son succès ! En attendant de trouver le rythme de croisière pour sa production aux États-Unis, dans un premier temps.

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