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S’équiper d’un véhicule électrique d’entrée de gamme, c’est bien. Pour quelques billets de plus, il est souvent préférable de s’entourer d’options qui pourront jouer très positivement sur l’autonomie, mais aussi la vitesse et le confort de recharge. De quoi accentuer, par exemple, les qualités de routière de la voiture.
Pour bénéficier de meilleurs équipements, les constructeurs laissent souvent 1 ou 2 possibilités : acheter une option, ou choisir pour un niveau supérieur de finition.
Quand c’est possible, il conviendra alors, selon l’effort que vous serez prêt à faire, de comparer les formules afin de faire ressortir celle qui conviendra au meilleur prix à vos besoins et attentes.
Tout cela en n’hésitant pas à craquer pour un équipement qui pourra faire la différence à l’heure de revendre votre voiture électrique sur le marché de l’occasion. Un toit panoramique, un intérieur agréable, un bon système d’info-divertissement pourront alors jouer positivement si l’offre est importante.
Plutôt que de nous arrêter à 3 options strictement, nous avons fait le choix de définir 3 familles d’équipements qui peuvent, selon vos besoins réels, améliorer grandement votre expérience d’utilisateur de voitures électriques.
En premier lieu, nous mettons en avant des dispositifs qui permettront de recharger plus rapidement, au besoin et plus ou moins fréquemment, les batteries.
La recharge rapide DC (courant continu), 50 kW et plus, est rarement absente des voitures électriques. C’est encore cependant le cas pour des modèles comme le Citroën E-Berlingo Multispace et son jumeau Peugeot Partner Tepee.
Pour ces 2 engins qui n’ont en pratique pas beaucoup plus de 125 kilomètres d’autonomie, disposer du connecteur CHAdeMO permet d’envisager de s’écarter un peu plus loin de chez soi. Seulement 30 minutes pour retrouver dans le pack 80% d’énergie. Pour bénéficier de cette option, il faudra débourser un peu plus de 800 euros TTC.
Plus populaire, la Renault ZOE propose également le connecteur rapide en option au tarif de 1000 €.
Contrairement à la recharge rapide DC qui exploite des chargeurs externes présents dans les bornes associées, tous les autres scénarios de ravitaillement en énergie de la batterie passent par un appareil embarqué AC (courant alternatif) dans le véhicule.
Il s’agit le plus souvent d’un équipement de de 6,6-7,2 kW de puissance désormais qui permet, entre autres, de faire le plein du pack 2 fois plus rapidement chez soi ou à l’entreprise. A condition de faire installer une wallbox compatible. Ce que proposent la plupart des constructeurs de voitures électriques.
Quand ce n’est pas gratuit à l’occasion d’une opération commerciale, c’est en option contre quelques centaines d’euros qui comprennent le plus souvent l’installation par des partenaires agréés, certains spécialisés dans l’implantation en copropriété, d’autres dans des maisons individuelles. Pour exemple, Proxiserve, par lequel passent bon nombre de marques, démarre ses tarifs aux environ de 750 euros pour une borne murale 7 kW et propose également des formules de location.
En France, la très grande majorité des bornes de recharge accessibles aux automobilistes sont de type 22 kW AC. Pour les exploiter au mieux, comme sait très bien le faire par exemple la Renault Zoé depuis le début de sa commercialisation, il est nécessaire de prendre en option le chargeur qui se rapproche le plus de cette puissance.
Smart se distingue en proposant pour 1.000 euros un appareil 22 kW qui permet de régénérer complètement la batterie en 40 minutes, contre 3-4 heures au mieux avec le matériel 4,6 kW monté par défaut. Pour son e-tron, Audi autorise aussi la pose optionnelle d’un appareil de cette puissance.
Sont également satisfaisantes les offres pour un chargeur 11 kW qui fera mieux (sauf limite des bornes elles-mêmes) qu’avec une puissance de 7 kW. Elles concernent, pour exemple, les Peugeot e-208 et e-2008, ainsi que l’Opel Corsa-e du même groupe.
Peugeot 208 électrique : faut-il prendre l’option 11 kW ?
Les consommateurs qui pèsent le plus sur l’autonomie des voitures électriques sont les systèmes qui permettent de réchauffer ou refroidir l’habitacle. Sur un modèle doté de 300 kilomètres et plus de rayon d’action, que l’on utilise au quotidien pour effectuer moins de 100 km : pas de problème ! Mais si l’on flirte régulièrement en hiver ou en été avec la limite de l’autonomie après recharge complète, il convient de bien s’équiper.
A noter que de plus en plus de constructeurs optent pour des architectures avec pompe à chaleur, ou tout au moins avec des dispositifs relativement peu énergivores qui récupèrent les calories autrement inutilement perdues au niveau des moteurs électriques, des composants sous moyenne tension, et du circuit thermique de la batterie.
Par rapport à un chauffage classique électrique à résistance, une pompe à chaleur embarquée dans une voiture électrique consomme de 4 à 8 fois moins d’énergie.
Porsche propose cet équipement en option sur sa Taycan. La Nissan Leaf embarque bien une pompe à chaleur de série, sauf sur sa finition d’entrée de gamme Visia.
Les modèles réversibles qui sont montés sur les véhicules branchés optimisent également la production et la diffusion d’air frais à bord l’été.
Une astuce pour se passer ou minimiser le recours au chauffage : exploiter le volant chauffant, mais aussi et surtout les sièges ventilés qui savent aussi le plus souvent procurer une sensation de fraîcheur l’été.
Ces équipements sont de plus en plus présents dans les niveaux supérieurs de finition. Contre 200 euros, Peugeot propose pour ses entrées de gamme de e-208 et e-2008 des sièges chauffants.
Plusieurs constructeurs affichent à leurs catalogues de voitures électriques des packs hiver qui comprennent ces fonctionnalités, avec, parfois aussi une meilleure isolation thermique et/ou des rétroviseurs dégivrants. Ainsi Smart pour ses EQ Fortwo (200 euros) et EQ Forfour (425 euros), mais aussi Volkswagen pour sa e-Up! (420 euros).
Toujours avec l’idée de bénéficier d’une autonomie maximale, tout en maîtrisant au mieux son budget à l’usage, il peut être parfois important de ne pas jouer à l’économie sur les systèmes connectés lors de l’achat de sa nouvelle voiture électrique.
Dans ce domaine, les contours sont parfois très larges englobant des dispositifs exclusifs à l’un ou l’autre des constructeurs. Toutefois, pour exemple, il est très difficile, quand ce n’est tout bonnement pas possible, de visualiser en temps réel sur une carte numérique la zone accessible avec le niveau d’énergie dont on dispose.
Et, cerise sur le gâteau, avec des pictos indiquant les bornes de recharge présentes. La répartition de ces dernières ne sera jamais totalement à jour, mais elle donne tout de même de bonnes pistes pour envisager des déplacements plus lointains ou se permettre d’augmenter sa vitesse moyenne.
Pour un usage confortable des cartes associées au système de géolocalisation, il est donc important d’avoir choisi un niveau de finition qui inclut un écran numérique et tactile de bonnes dimensions, sans aller forcément jusqu’aux tablettes présentes dans les Tesla.
Même pour un usage régulier en milieu urbain, cet équipement facilite vraiment la vie.
Les données sont le plus souvent encore actualisées lors des révisions périodiques du véhicule, au moins une fois par an. Elles le sont parfois aussi par télétransmission.
En quoi une application smartphone peut-elle jouer positivement sur l’autonomie d’une voiture électrique ? Tout simplement parce qu’elle permet souvent de lancer à distance la climatisation ou le chauffage, alors que le véhicule est encore en charge, et que l’heure du départ approche. Dans ce cas de figure, il peut être possible de profiter du branchement sur le secteur, sans toucher à la batterie de traction, pour mettre à bonne température l’habitacle.
En outre, lancer au bon moment le ravitaillement en énergie permet de disposer d’un pack réchauffé ou refroidi, selon la saison, en tout cas dans les meilleures conditions pour prendre la route.
L’application permet par ailleurs de connaître en temps réel le niveau de charge, ce qui peut être important pour déplacer son véhicule électrique et céder l’accès à la borne aux autres électromobiliens. Des réseaux facturent d’ailleurs de façon prohibitive le temps de branchement une fois que la recharge est terminée.
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