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En 2050, la voiture électrique, c'est fini...

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Image d’illustration générée par IA

Et si en inversant les rôles, la voiture électrique, après un long règne, laissait la place à la voiture thermique, ça donnerait quoi ?

Dans un monde où la transition énergétique est au cœur des débats, un contenu publié récemment sur YouTube utilise la psychologie inversée pour mettre en lumière les avantages de la voiture électrique par rapport à son homologue thermique. Intitulée « La voiture électrique c’est fini…« , cette vidéo réalisée par Weelyke imagine un scénario fictif où la voiture à combustion interne est une nouveauté des années 2050, vouée à prendre le dessus sur la voiture électrique que l’on connaît depuis des années. Un scénario original qui a le don d’être révélateur sur notre manière d’appréhender ce que l’on ne connaît pas !

La psychologie inversée pour marquer les esprits

La psychologie inversée est une technique qui vise à encourager une personne à adopter un comportement spécifique en lui suggérant de faire le contraire. Elle exploite le désir naturel de contrôle et de rébellion chez les personnes pour les amener à adopter une attitude désirée. Dans le cas de cette vidéo, l’auteur utilise le principe de cette méthode pour amener les spectateurs à réfléchir aux avantages des voitures électriques en décrivant un monde où la voiture thermique serait une innovation. Ce faisant, il met en exergue les aspects souvent critiqués des véhicules électriques en les présentant comme des avantages perdus face à l’hypothétique avènement des voitures à essence. Une sorte de raisonnement par l’absurde qui permet de souligner que nous avons tendance à accepter les choses telles qu’elles sont, uniquement parce que cela fait longtemps qu’elles sont ainsi. Dit autrement : l’Homme est profondément allergique au changement. Or, la pédagogie est une des manières de faire évoluer les mentalités.

Un scénario fictif mais révélateur

Dans l’histoire imaginée par l’auteur, les spectateurs sont confrontés à l’idée de devoir se rendre spécifiquement dans des stations-service pour remplir leur réservoir d’un liquide inflammable et coûteux. L’auteur souligne l’ironie de la situation en mettant en avant le coût disproportionné de l’essence par rapport à l’électricité, ainsi que l’inconvénient majeur de ne pas pouvoir « recharger » sa voiture à domicile. Le scénario aborde également la complexité et les coûts d’entretien élevés associés aux voitures thermiques, détaillant les multiples composants mécaniques qui requièrent une attention régulière, tels que l’embrayage, la boîte de vitesses, ou encore le système de refroidissement. Autant de technologies qui apparaissent bien difficiles à comprendre et à maîtriser.

En outre, l’inefficacité énergétique des moteurs à combustion est mise en avant, contrastant fortement avec la récupération d’énergie au freinage des véhicules électriques. Enfin, l’impact environnemental de la voiture thermique est par ailleurs abordé, soulignant les problématiques liées à l’extraction, au transport et au raffinage du pétrole. L’auteur évoque par ailleurs les conflits politiques et les guerres engendrés par la course aux ressources pétrolières, contrastant avec la possibilité pour les pays de produire localement leur électricité, ce qui permet de réduire la dépendance aux énergies fossiles. 

Ainsi, en mettant en avant de la sorte les désagréments et les coûts cachés de la voiture thermique, la vidéo rappelle subtilement certains des avantages de l’électrique. L’auteur en profite pour souligner que des progrès ont été réalisés en matière de production et de recyclage des batteries, et que des évolutions sont toujours possibles pour améliorer leur impact environnemental, contrairement à la voiture thermique. On rappellera quand même ici que la seule voiture réellement propre est celle qui n’est pas produite. Cela va de soi.

Un appel au changement de mentalité

Bien sûr, un tel raisonnement pourra être critiqué pour sa simplification excessive, exactement comme le sont les nombreuses publications sur les réseaux sociaux visant à discréditer la voiture électrique. Le fait est que la réalité de la transition énergétique est un puzzle complexe incluant des considérations économiques, sociales, et technologiques qui vont au-delà de la comparaison directe entre véhicules électriques et thermiques. Malgré tout, le ton provocateur de cet argumentaire incite le public à reconsidérer certains aspects de la voiture électrique, habituellement perçus comme des inconvénients, et qui sont en réalité des forces dans la lutte contre le changement climatique. Et rien que pour cela, il mérite notre attention.

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Dès lors, on félicitera l’auteur de cette trouvaille qui, en utilisant un peu de psychologie, réussit à faire réfléchir sur nos choix de mobilité. On vous invite donc à visionner la vidéo ci-dessous, et à la partager.

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