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Selon le spécialiste de la boîte à vitesse ZF, la voiture électrique serait parfaite pour recevoir une boîte à trois vitesses.
Parmi tous ses avantages, la voiture électrique peut se passer de boîte à vitesse et de tous les autres organes mécaniques qui lui sont associés, à l’image de l’embrayage, du volant moteur et de l’arbre de transmission. Et ce grâce à ses caractéristiques techniques, les moteurs électriques pouvant généralement couvrir une plage de vitesses suffisante au quotidien. Mais pour ZF, l’un des équipementiers les plus réputés en matière de chaîne de traction et de transmission, la voiture électrique est parfaite pour recevoir une boîte à trois vitesses.
C’est ce qu’a avancé V Ramanathan, l’un des responsables de la branche utilitaire de l’équipementier, lors d’un sommet sur la mobilité électrique en Inde. Selon lui, la voiture électrique gagnerait en efficacité avec une unité à trois pignons : un rapport pour faciliter le tractage à basse vitesse, un second pour un usage quotidien et un troisième pour une meilleure allonge sur l’autoroute et à haute vitesse.
Sur le papier, l’idée fait sens : la boîte de vitesse permettrait d’ajouter des rapports de démultiplication adaptés aux situations afin de parfaire les performances du moteur et son efficience. C’est la stratégie qui se cache derrière les Porsche Taycan et MG Marvel R, qui disposent toutes les deux d’une boîte à deux rapports. Citons également l’incroyable Ford Supervan, qui reçoit une unité similaire sur le train arrière pour favoriser la traction au démarrage.
Pour le moment, le porte-parole de ZF a simplement posé son idée sur le table, sans évoquer de quelconques travaux en cours dans les bureaux d’études de l’équipementier. Au contraire de Bosch, qui semble continuer le développement de la CVT4EV, une boîte CVT à variation continue reposant sur les mêmes principes.
À lire aussiUne fausse boîte manuelle pour les voitures électriques Toyota ?Bien que techniquement intéressante, la solution n’est toutefois pas optimale. Et pour cause : ce nouvel intermédiaire dans la chaîne de traction engendrerait des pertes et affecterait le rendement global de la motorisation électrique. Surtout, cela imposerait aux conducteurs de voitures électriques un plan d’entretien spécifique pour cette pièce (comme n’importe quelle boîte à vitesse), tout en compromettant mécaniquement la fiabilité : le risque de panne augmente avec l’apparition de nouvelle pièce.
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