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Le géant automobile issu de la fusion entre Fiat-Chrysler et PSA progresse sur l’électrique. Longtemps considéré en retard sur le sujet des véhicules à batterie, le groupe prend la deuxième place en nombre de ventes sur le marché européen. Un petit exploit pour Stellantis, qui passe même devant Tesla.
Bien qu’ils puissent sembler à la traîne d’un point de vue technologique, les constructeurs historiques n’abandonnent pas et progressent même sur le marché de l’électrique. La preuve avec Stellantis qui revient de loin. Déjà en forme sur le premier semestre 2023, le groupe confirme sa bonne dynamique. Avec ses 14 marques emblématiques, dont Peugeot, Fiat, Citroën, DS Automobiles ou encore Jeep, Stellantis a vu ses ventes mondiales de voitures électriques bondir de 37 % entre juillet et septembre 2023.
Derrière Volkswagen, mais devant Tesla sur le podium européen. Pour la première fois, Stellantis décroche la deuxième position en Europe. De quoi rendre fière Natalie Knight, la directrice financière du groupe qui a insisté sur cette belle performance. En tout, 87 000 modèles électriques appartenant aux marques du géant de l’automobile se sont écoulés sur le marché européen. Notamment grâce aux petits modèles : Peugeot e-208, Fiat 500 électrique, Opel Astra, Citroën Ami, ou encore le Jeep Avenger électrique.
À lire aussiPour Citroën, la C3 électrique à prix cassé est une réponse aux marques chinoises plus qu’à DaciaMalgré les déconvenues avec sa gamme ID, le groupe Volkswagen conserve sa première place avec 124 000 modèles écoulés en Europe. Mais passer devant Tesla a une saveur toute particulière pour Stellantis. Considérée comme la marque référence dans l’industrie des voitures électriques, Tesla ne vend pas autant que prévu. Le constructeur américain a écoulé 435 059 modèles 100 % électriques dans le monde au cours du troisième trimestre 2023. C’est un résultat qui force le respect, mais c’est encore loin de l’objectif fixé par Elon Musk à moyen terme : vendre 20 millions de voitures électriques par an.
Au global, le chiffre d’affaires de Stellantis a progressé de 7 % en glissement annuel (pour atteindre 45,1 milliards d’euros). Mais cela aurait pu être encore mieux si la grève qui a frappé les États-Unis n’avait pas eu lieu. En Amérique du Nord, la région la plus importante du groupe, le chiffre d’affaires n’a progressé que de 2 %. La grève menée par les membres de l’UAW aurait « creusé un trou de 3 milliards d’euros dans le chiffre d’affaires par rapport à la production prévue jusqu’en octobre » selon un porte-parole de Stellantis.
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