Usine de batteries pour les voitures électriques : le projet du français Verkor en bonne voie

Selon Les Echos, l’australien Macquarie est prêt à investir une grosse somme pour la construction de la gigafactory de Verkor, à Dunkerque.

Le nord de la France est en passe de devenir la « Silicon Valley de la batterie ». ACC vient d’inaugurer la première gigafactory tricolore à Douvrin. Il sera rejoint en 2024 par Envision, qui est actuellement en train de construire une usine géante à Douai, afin d’alimenter Renault. Et deux autres projets sont annoncés du côté de Dunkerque : celui du taïwanais ProLogium et celui du français Verkor.

Mais la jeune entreprise a besoin de beaucoup d’argent pour mener à bien son projet et pouvoir construire sa gigafactory. Elle a lancé une levée de fonds de 1,5 milliard d’euros. Bonne nouvelle pour elle : selon les Echos, « l’investisseur australien Macquarie, l’un des plus gros fonds mondiaux en infrastructures, serait prêt à investir de l’ordre de 500 millions d’euros ».

L’australien a surement été rassuré par le contrat que Verkor vient de signer avec Renault. Il y a quelques semaines, le Losange s’est engagé à acheter au moins trois quarts de la production de la gigafactory de Verkor, qui promet 150.000 batteries en année pleine. Le Losange compte notamment les utiliser pour ses futurs modèles haut de gamme, notamment les Alpine électriques.  En 2021, Renault avait pris plus de 20 % de Verkor. Une participation qui va être logiquement diluée avec l’arrivée de nouveaux investisseurs.

Les Echos indiquent que la Caisse des Dépôts est aussi prête à s’engager à hauteur de 120 millions d’euros. Le projet dépend également de « la dette que Verkor sera capable de lever ». La finalisation du financement de l’usine doit être faite d’ici l’été.

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