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Le ministre de la transition écologique Nicolas Hulot a dévoilé aujourd’hui son très attendu « plan climat ». Dans un discours fleuve, le ministre a lancé les grandes lignes de la politique écologique du gouvernement pour les cinq prochaines années. Parmi les mesures évoquées, la plus marquante : la fin de la vente des véhicules diesel et essence d’ici 2040.
Le « plan climat » présenté ce matin par Nicolas Hulot est plutôt ambitieux, et ceux qui seront chargés de l’appliquer devront avoir les épaules larges. Le ministre de la transition écologique a dévoilé ce matin les grandes idées d’un plan en plusieurs axes étalé sur la durée du quinquennat, mais sans évoquer son coût précis ni détailler les aspects techniques.
Dans le domaine des transports, une annonce qui va faire couler beaucoup d’encre : la fin de la vente des voitures à essence et diesel d’ici 2040. Un coup de tonnerre dans le monde de l’automobile qui va contraindre les constructeurs à accélérer leurs programmes de véhicules à énergies alternatives. Une croissance des véhicules plus respectueux de l’environnement que le ministre veut encourager par une « prime de transition ».
« Le gouvernement proposera à chaque Français une prime de transition qui lui permettra de remplacer une voiture diesel d’avant 1997 ou à essence d’avant 2001 par un véhicule plus propre, neuf ou d’occasion. » a expliqué Nicolas Hulot. Une mesure qui vise également à aider les automobilistes modestes à acquérir un véhicule compatible avec les normes Crit’Air.
Le ministre de la transition écologique a également déclaré vouloir « en finir définitivement avec les énergies fossiles ». « La France proposera que d’ici 2022 nous cessions toute production d’électricité à partir du charbon » a expliqué Nicolas Hulot, avant d’affirmer le refus du gouvernement d’accorder de nouveaux permis d’exploitation de pétrole et de gaz. Il vise également 32% d’énergie renouvelable dans la production d’ici 2030 et espère tenir l’objectif de réduction à 50% de la part d’électricité nucléaire dans le mix énergétique d’ici 2025.
En réaction au retrait des États-Unis, Nicolas Hulot veut rendre l’accord de Paris « irréversible ». Dans la lignée du « Make our planet great again » lancé par Emmanuel Macron au président américain Donald Trump, le ministre de la transition écologique a répété la volonté du gouvernement de faire prendre à la France le leadership du changement climatique. Il a notamment déclaré vouloir faire de Paris « la capitale de la finance verte ».
Nicolas Hulot a annoncé 50 milliards d’euros d’investissements et l’élaboration d’un budget participatif. Le vaste « plan climat » n’attend désormais plus qu’à être mis en œuvre.
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