La suite de votre contenu après cette annonce
L’Union européenne et les États-Unis ne sont pas les seules entités à vouloir prendre des mesures contre Pékin. Réunis à Stresa, en Italie, les ministres des Finances du G7 ont annoncé qu’ils pourraient « envisager » de prendre des mesures face aux « surcapacités de production » de la Chine.
Réputées pour être les « plus grandes puissances » économiques mondiales au moment de la création du G7, le Canada, la France l’Allemagne, l’Italie, le Japon, le Royaume-Uni et les États-Unis ont décidé de s’allier en 1975. Si le rapport des grandes puissances mondiales a changé depuis, notamment avec le développement rapide de la Chine, de l’Inde ou encore du Brésil, les membres de ce groupe continuent de collaborer.
Les sept ministres des Finances concernés se sont réunis du 23 au 25 mai à Stresa, en Italie. Ils ont annoncé qu’ils « envisagent de prendre des mesures » face aux « surcapacités de production de la Chine ». Les voitures électriques sont clairement dans le viseur du G7. Les ministres pointent du doigt des « produits subventionnés » vendus à bas prix sur les marchés occidentaux. Mais des divergences persistent.
En réalité, le G7 n’a pas vraiment réussi à s’accorder sur la question. Bruno Le Maire, ministre français de l’Économie, fait partie des réfractaires. « Nous devons absolument éviter toute forme de guerre commerciale, car cela n’est dans l’intérêt ni des États-Unis, ni de la Chine, ni de l’Europe, ni d’aucun pays du monde », a-t-il précisé. Il ne veut surtout pas se mettre la Chine à dos.
À lire aussiVoilà comment BYD gonfle ses prix en Europe pour faire des bénéficesIl reconnaît toutefois que « la Chine a des surcapacités industrielles » et estime que « le G7 doit présenter un front uni pour protéger ses intérêts industriels ». L’équation semble délicate. De leur côté, les États-Unis n’ont pas hésité. L’administration Biden a multiplié par quatre les droits de douane sur les voitures électriques en provenance de Chine pour les passer de 25 à 100 %.
La Commission européenne, présente à ce sommet du G7 aux côtés de la France, de l’Allemagne et de l’Italie, souhaite également prendre des mesures contre la Chine. Mais les représailles de Pékin pourraient causer de sérieux problèmes aux constructeurs européens. L’empire du Milieu promet de riposter en taxant les voitures thermiques vendues par les marques occidentales, notamment BMW et Mercedes.
La suite de votre contenu après cette annonce
Notre Newsletter
Faites le plein d'infos, pas d'essence !
S'inscrire gratuitement