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Pour le patron de Ferrari, la fin des voitures thermiques n’a pas encore sonné. Benedetto Vigna affirme que les carburants de synthèse représentent une alternative crédible pour continuer de produire des véhicules équipés de moteurs à combustion interne après 2035.
Si Ferrari croit à l’électrique, la célèbre marque italienne ne compte pour autant délaisser les moteurs thermiques. Benedetto Vigna, le patron du constructeur au cheval cabré, pense que les carburants de synthèse vont « devenir réalité » plus vite qu’on ne le pense. Il a déclaré que Ferrari travaille avec plusieurs partenaires dans l’objectif d’obtenir un carburant neutre en carbone pour la Formule 1 « d’ici à 2026 ».
En général, les technologies commencent sur la piste et migrent vers la route. « Nous pensons que les voitures à moteur à combustion interne ont encore de beaux jours devant elles et que le développement d’un carburant de synthèse y contribuera », précise le patron italien. Et cela tombe bien, puisque la Commission européenne pourrait décider d’autoriser ces carburants fabriqués de manière « artificielle », et cela après après 2035.
En effet, Ursula von der Leyen a récemment promis une « modification de la politique automobile afin d’autoriser les carburants de synthèse ». Si la fin du pétrole semble bel et bien se confirmer, celle des moteurs à combustion interne pourrait être décalée. Le 100 % électrique est la voie vers laquelle il faut tendre, mais la présidente de la Commission souhaite tout de même offrir une alternative aux constructeurs automobiles.
À lire aussiVoilà comment Ferrari compte préserver la valeur de revente de ses modèles électrifiésBenedetto Vigna est persuadé que « le moteur à combustion interne a encore beaucoup à faire ». Il pense que l’adoption des carburants de synthèse pourrait être « plus rapide que prévu » et qu’ils pourraient servir à « renforcer » la stratégie de réduction des émissions de CO2 de Ferrari. Interrogé sur l’intérêt de son entreprise pour les technologies en lien avec l’hydrogène, M. Vigna précise qu’il n’envisage rien de sérieux avant 2030.
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