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Automobile-Propre fait le bilan de 2023 ! Chacun leur tour, les membres de la rédaction partagent coups de coeur et coups de gueule… et commencent à jeter un œil sur 2024. On termine aujourd’hui avec Pierre, qui a comme haut fait de 2023 la création d’une voiture électrique. Rien que ça.
Après plus de 17 ans à gagner ma vie en essayant puis en encensant ou en assassinant, avec toutes les nuances de l’un à l’autre comprises, des voitures diverses et variées, mais de préférence électrifiées, un constructeur automobile a enfin décidé de me rendre la monnaie de ma pièce. « La critique est aisée, mais l’art est difficile » dit-on, et croyez-moi, c’est vrai. Skoda nous a confié un projet de rétrofit sur la base d’une Octavia Combi de 1969, et cela a été un ascenseur émotionnel, avec des larmes, de la sueur et du sang à chaque étage et qui continue à monter et à descendre jusqu’au jour de la rédaction de cet article. Notre série, que vous pouvez retrouver ci-dessous, compte en effet 11 épisodes, le douzième devant être une confrontation avec le résultat du même défi lancé à Turbo. Mais ces derniers ont l’air d’en baver encore plus que nous, puisque, aux dernières nouvelles de l’ami Cyril Drevet, ils sont loin, et même très loin d’en voir le bout.
De notre côté, la voiture est terminée. Enfin, à 99 %. Avec du temps supplémentaire, on peaufine : des goujons de Honda Civic Type R FK8 (???), des ressorts plus courts à l’avant, une petite retouche de carrosserie et notre Voltavia sera fin prête. Rendez-vous début 2024 pour un épisode bonus où l’on fera le tour de la voiture terminée, avant, peut-être, ce fameux duel final avec l’émission automobile la plus connue du PAF.
À lire aussiEn 2024, Pierre attend Renault de pied fermeIl y a plusieurs domaines qui peuvent séduire dans une voiture électrique, et que l’on favorise l’un ou l’autre est un sentiment tout ce qu’il y a de plus personnel et qui ne peut donc être soumis à la critique. Chacun ses vices, dit-on, et le mien est l’efficience. Autant dire que la Hyundai Ioniq 6 décroche haut la main ma propre Palme de la Voiture de l’Année. Elle commence par la même fiche technique que sa sœur, la Ioniq 5, avec un extraordinaire système 800 V qui reste à ce jour unique dans la production d’un constructeur « populaire ». Mais au lieu de céder aux sirènes stridentes de la catégorie des SUV — même si l’appartenance à cette dernière peut être discutable pour la 5, mais la case « compacte à l’échelle 1,5 » n’existe pas —, la nouvelle venue est une berline étirée dans le plus pur style Streamliner. Est-elle universellement belle ? Sans doute pas, mais un Cx de 0,22 lui accorde indéniablement une efficacité élégante. À choisir en version propulsion et en jantes 18 pouces pour avoir les 614 km d’autonomie WLTP, ainsi qu’avec l’option des rétroviseurs caméra juste pour compléter le look de concept-car.
À lire aussiEssai – Hyundai Ioniq 6 : les temps de recharge et de voyage de notre SupertestCe Tesla Cybertruck est indubitablement l’engin que l’on aime détester. Ligne, choix du matériau de carrosserie, encombrement général ou encore résultats présumés au crash-test piéton, le pick-up électrique, troll automobile par définition, cache malheureusement derrière de nombreux gimmicks des innovations qui mériteraient pourtant d’être soulignées, comme le câblage en 48 V ou encore les méthodes de production. Mais l’élément qui m’agace le plus dans cet engin est le fait qu’il ait volé trop rapidement les projecteurs à une autre création du constructeur américain de cette fin d’année, alors qu’elle méritait bien plus d’attention, et pour les bonnes raisons : la nouvelle mouture de la Model 3. La berline s’était déjà imposée comme le choix par défaut en matière de rapport prix/prestations et le modèle initial avait encore ce statut au moment où sa version revue et corrigée a été dévoilée. Et néanmoins, cette dernière, dans le plus pur esprit Kaizen de l’amélioration continue, a tourné la plupart des curseurs d’un cran supplémentaire, avec, en cerise sur le gâteau, une efficience absolument extraordinaire.
À lire aussiLe Tesla Cybertruck est enfin là, mais la réalité n’est pas à la hauteur des promessesSi 2024 n’est pas purement et simplement l’année de Renault dans le monde de la voiture électrique, ce sera sans aucun doute ma déception au moment de faire à nouveau le bilan en décembre prochain. Sur le papier, le Losange a en effet tout pour réussir dans les mois qui viennent : avec une R5 taillée pour le succès, un Scénic avec une autonomie maximum supérieure à 600 km et des tarifs démarrant sous les 40 000 € et une Mégane guérie de ses problèmes de jeunesse et qui va voir ses tarifs (fortement) réajustés pour se caler entre les deux, nous avons là un triptyque redoutable qui ne peut que promettre un Losange sur les trois premières marches des ventes de véhicules sans émission, n’est-ce pas ? Ajoutons enfin sur ce gâteau pragmatique une cerise de la passion incarnée par l’Alpine A290, évolution sportive de la R5, et cela finit de mettre l’eau à la bouche…
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