En Californie, l’usine Tesla de Fremont est accusée de pollution de l’air. Le site de production a reçu 112 avis d’infraction de la part de l’organisme local chargé de réguler la qualité de l’air.

L’Environmental Democracy Project accuse Tesla de rejeter de trop grandes quantités de produits nocifs dans l’air. Cela se passe en Californie, et ce sont les activités de l’usine de Fremont qui sont directement visées. Dans sa plainte, l’association de défense de l’environnement accuse le constructeur américain d’exposer « les travailleurs et les résidents proches de son usine » à des quantités excessives de produits dangereux.

Des rejets importants d’oxydes d’azote, d’arsenic et de cadmium ont été identifiés. C’est l’atelier de peinture qui est pointé du doigt par les plaignants. Si on pourrait penser que l’association cherche à faire du bruit en accusant Tesla, il s’avère que les rejets de produits nocifs sont « réels, fréquents et récurrents », selon le Bay Area Air Quality Management District (BAAQMD). Tesla a été sommé de « mettre fin à cette violation de la qualité de l’air ».

« L’usine émet des composés organiques précurseurs nocifs et des contaminants atmosphériques toxiques directement dans l’atmosphère sans mesures correctives appropriées », précise l’agence régionale de contrôle de la pollution. Ces émissions résultent en grande partie des pannes répétées de l’oxydateur thermique de Tesla utilisé dans l’atelier de peinture. Ces émissions nocives sont directement rejetées dans l’atmosphère.

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La marque américaine n’est pas étrangère à de telles accusations. En Allemagne, le constructeur a été accusé de polluer l’eau potable des habitants des environs. En Californie, le comportement de Tesla a aussi été mis en cause dans la gestion des déchets dangereux. La plainte déposée par l’Environmental Democracy Project pourrait entraîner des amendes allant jusqu’à 121 275 dollars par jour de violation.