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Le poisson d’avril raté de Volkswagen pourrait avoir des répercussions imprévues pour l’entreprise.
Quelques heures avant le 1er avril, jour bien connu pour ses blagues en tous genres, Volkswagen avait fait une annonce en grande pompe. Celle-ci dévoilait ainsi le plan de changer de nom les véhicules électriques de la marque aux États-Unis. Ceux-ci allaient soi-disant s’appeler Voltswagen et le site internet avait même changé en laissant apparaître ce nouveau nom. La proximité avec le 1er avril avait évidemment éveillé des soupçons, mais VW avait confirmé l’information. La publication de l’information un 29 mars de manière erronée, puis un 30 mars, semblait aussi suffisante pour croire à son sérieux.
Il n’en fut rien, et quelques heures plus tard, le géant allemand admettait qu’il ne s’agissait que d’un canular. Une blague que n’a pas appréciée la Securities and Exchange Commission (SEC), l’autorité américaine en charge des marchés financiers. Celle-ci lance aujourd’hui une enquête pour savoir si cette blague a pu influer sur les prix des actions de Volkswagen. Les prix avaient augmenté en deux jours, mais pas de manière incontrôlée. Il est donc peu probable qu’il y ait des sanctions réelles contre la marque.
La SEC lance de telles enquêtes quand elle juge une marque susceptible de faire évoluer de manière artificielle son cours en bourse. On avait vu cela avec Tesla lorsqu’Elon Musk avait annoncé il y a trois ans le retrait de la marque des marchés financiers.
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