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Au Canada, dans la Province de l’Ontario, l’association Plug’n Drive vient de publier les résultats d’une étude sur le comportement des concessionnaires vis-à-vis du véhicule électrique.
Si les constructeurs automobiles sont aujourd’hui majoritairement favorables au développement du véhicule électrique, les concessionnaires locaux restent un maillon essentiel de la chaîne de distribution. Mais qu’en est-il réellement de leur motivation et du niveau de connaissance des vendeurs ? C’est l’objet d’une étude menée par l’association Plug’n Drive en Ontario.
Réalisée auprès de 24 concessionnaires grâce à des « clients mystères », l’étude a révélé que seuls 38 % des concessions interrogées possédaient une voiture en stock. Côté connaissance, si les vendeurs ont un bon niveau d’information sur le fonctionnement du VE (seulement 6 % d’erreur), ils sont plus nombreux à donner de mauvaises indications sur les incitations à l’achat disponibles (20 % d’erreur).
En termes d’arguments de vente, la plupart des vendeurs pensent naturellement à mettre en avant les principaux avantages du VE : incitations à l’achat, coût réduit à l’usage et économie d’entretien. En revanche, quelques déclarations négatives ont été relevées chez certains d’entre eux : capacité batterie limitée, accès limité aux bornes publiques, coût d’acquisition élevé…
Au final, l’étude menée en Ontario s’avère beaucoup plus positive qu’une étude similaire réalisée par le magazine Consumer Reports aux Etats-Unis.
Publiée au mois d’avril 2014, l’étude concluait que seules 18 % des 85 concessions américaines sondées possédaient un VE en inventaire. Pire, 75 % d’entre elles ont déconseillé aux clients d’acheter un VE, 41 % les orientant même vers un modèle essence…
Et si on faisait pareil chez les concessionnaires français ?
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