Nio veut devenir fournisseur de batteries pour d'autres constructeurs

Nio veut couvrir la totalité du spectre d’activité du véhicule électrique. Il compte ainsi séparer son entité de production de batteries, pour vendre ces dernières aux autres constructeurs.

Nio a déjà expliqué qu’il souhaitait maitriser de A à Z la chaine de valeur des véhicules connectés et autonomes, de ses propres puces électroniques jusqu’au téléphone de l’utilisateur final. Cet aspect couvre principalement les éléments qui touchent à l’usage du client.

Mais Nio a aussi des ambitions vis-à-vis des autres constructeurs. Il l’a déjà prouvé par ses récents accords avec Changan et Geely sur le partage de la technologie d’échange de batterie. Produisant déjà ses propres stations d’échange ou ses bornes de charge, Nio assemblera prochainement ses batteries.

L’ambition annoncée en 2022 se concrétisera l’année prochaine, avec l’arrivée du premier modèle de la marque Alps. Celui-ci étrennera la troisième génération de plateforme, mais aussi de nouvelles batteries sur une tension de 800 volts, conçues et produites en interne. Elles utiliseront des cellules cylindriques au format 4680, et l’usine implantée dans la province d’Anhui a une capacité initiale de 40 GWh.

Sans doute satisfait des performances de ses batteries, Nio envisage à présent d’en faire une nouvelle activité à part entière. Il pourrait créer une société indépendante qui devrait vendre ses batteries à d’autres constructeurs. Une société indépendante qui pourra aussi accueillir de nouveaux investisseurs et soulager les finances de Nio.

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