L'intelligence artificielle Deepseek a déjà envahi les voitures électriques chinoises

Toujours à l’affut de nouvelles fonctions, les constructeurs automobiles chinois se sont rués sur la nouvelle Intelligence Artificielle chinoise. Deepseek est dès à présent intégré par la plupart des constructeurs dans leurs assistants virtuels.

Après son coup d’éclat qui a couté quelques dizaines, voire centaines, de milliards de dollars de valorisation aux ténors américains de l’Intelligence Artificielle (IA), le chinois Deepseek arrive en fanfare dans le monde automobile. En quelques jours, plusieurs grands constructeurs chinois ont confirmé l’intégration de Deepseek R1 dans leurs voitures, sous une forme ou une autre.

Geely, y compris chez Zeekr et Smart, BYD, Greatwall, SAIC, Dongfeng… La liste s’allonge presque chaque jour. Selon les cas, l’intégration sera plus ou moins poussée : entraînement de l’IA interne via les données de Deepseek pour Geely, ou intégration fonctionnelle au sein de l’assistant vocal pour d’autres. Peu importe le mode d’intégration, tous les constructeurs revendiquent l’amélioration de l’assistant embarqué, en particulier pour développer des fonctions proactives en fonction des habitudes et des goûts du conducteur. Le tout sera implémenté dans les véhicules par mise à jour en ligne.

Beaucoup d’annonces donc, sans beaucoup d’éléments concrets. Mais ces annonces montrent une fois de plus la réactivité des constructeurs chinois par rapport aux évolutions techniques, ainsi que l’intrication des mondes de l’automobile et de la tech en Chine, où tout le monde marche dans la même direction.

Mais cette intégration ainsi que la gestion des données personnelles à bord des véhicules interroge aussi. Car elle fermera un peu plus les portes des voitures chinoises à certains marchés. Impossible de vendre une voiture embarquant Deepseek aux Etats-Unis… Quid de l’Europe ?