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Les véhicules électriques de General Motors sont rentables

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Cadillac Lyriq V

La progression des ventes de véhicules électriques chez GM est plus faible qu’espérée. Mais le constructeur américain vient de passer un cap majeur, puisqu’il gagne de l’argent sur ces modèles.

Avec l’arrivée de plusieurs nouveaux modèles électriques en 2024, General Motors a clairement repositionné sa trajectoire sur le marché nord-américain. Les Chevrolet Blazer, Equinox, Silverado, GMC Sierra ou encore Cadillac Lyriq lui permettent d’afficher, enfin, des ventes plus en rapport avec sa position sur le marché et avec ses ambitions.

L’année dernière, le groupe a vendu 114 000 voitures (et trucks) électriques aux États-Unis. C’est encore loin d’être faramineux, mais cela représente désormais 13 % des ventes de la catégorie. Donc pas très loin de la part de marché du groupe aux États-Unis à 16,2%. Les voitures électriques ont ainsi occupé 4,4% des ventes de GM sur son marché national.

La faiblesse des ventes semble surtout venir du manque de succès des pick-ups électriques. Le Silverado EV n’a par exemple convaincu que 7 428 clients l’année dernière. Mais certains véhicules sont de vrais succès. C’est en particulier le cas du Cadillac Lyriq.

Avec 28 402 unités vendues aux États-Unis l’année dernière, il prend la place de second modèle de la marque, derrière l’Escalade. Il représente 17 % des ventes, et chez Cadillac on espère que la commercialisation des Escalade iQ et Vistiq renforcera encore ce succès en 2025. Signe du succès du Lyriq, il se vend presque autant que le modèle électrique d’accès de GM. Le Chevrolet Equinox EV s’est en effet écoulé à 28 874 unités.

Mais plus que les volumes de ventes, c’est l’aspect financier qui marque une belle évolution. Les véhicules électriques ont compté dans les 6 milliards de bénéfice net du groupe. En clair, GM gagne de l’argent sur sa gamme électrique… Le groupe n’a pas donné plus de détails quant au niveau de rentabilité, mais il est aujourd’hui un des rares constructeurs dans cette situation. On se souvient des pertes abyssales annoncées par Ford l’année dernière.

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