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La métropole du Grand Lyon, sous l’impulsion du maire écologiste, propose une extension et un durcissement de la ZFE avec l’objectif de « sortir du diesel » d’ici la fin du mandat.
Les zones de restriction de circulation interdisant les véhicules polluants sont de plus en plus nombreuses. Outre Paris et Grenoble, Lyon veut devenir l’une des ZFE (Zone d’émissions faibles) les plus engagées de France. C’était une des promesses du maire EELV, Grégory Doucet, pour les municipales 2020.
La semaine dernière, un comité de pilotage a publié sa vision pour les prochaines années. La première évolution se veut géographique, incluant de nouvelles communes. Aujourd’hui, la ZFE inclut Lyon, Villeurbanne, ainsi que des sections de Caluire-et-Cuire, Bron et Vénissieux.
Le deuxième axe est celui du renforcement des règles, sur le principe des vignettes Crit’Air, avec l’intégration de certaines voitures particulières. Depuis le 1er janvier, les utilitaires Crit’Air 4 et 5 n’y sont plus autorisés. Les Crit’Air 3 les rejoindront en 2021. Le comité a présenté plusieurs scenarii, mais donne son objectif à plus long terme : « la sortie du diesel d’ici la fin du mandat ». Cela impliquerait en 2026 une interdiction étendue aux véhicules classés Crit’Air 2, n’autorisant que les véhicules électriques, hydrogène, GNV/GPL hybrides rechargeables, et les essence circulant depuis 2011.
Rien n’est cependant figé, puisque les élus voteront ou non les idées en mars 2021. En dehors des durcissements à venir, des investissements divers sont également attendus dans le domaine de la mobilité et en particulier dans celui des bornes de recharge. Un article récent du Monde (payant) relevait le sous-équipement de Lyon, avec environ 200 bornes publiques pour 3 000 véhicules selon les estimations d’Izivia.
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