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Contrairement à son grand rival Ford, GM n’envisage pas de construire de nouvelles usines pour assurer son passage à l’électrique. Il juge son outil industriel suffisant.
La nouvelle offensive de GM dans l’électrique repose sur un nom : Ultium. Après avoir lancé des modèles haut de gamme (GMC Hummer, Cadillac Lyriq), l’ex-numéro 1 mondial prépare l’arrivée de modèles à plus gros volumes : des SUV (Chevrolet Equinox & Blazer, Buick Electra E5) et surtout des pick-ups (Chevrolet Silverado et GMC Sierra). Et d’autres sont à suivre.
Face à ces nombreux nouveaux modèles, qui ne remplaceront pas immédiatement leur équivalent thermique, on pourrait penser que de nouvelles usines seront nécessaires. C’est le cas pour la plupart des constructeurs, et en particulier Ford qui installe un immense campus à proximité de Stanton (Tennessee) où il produira sa prochaine génération de pick-up électrique F150 Lightning, pour 5,6 milliards de dollars.
Chez GM, on se souvient de la faillite de 2009, et on ne compte pas retomber dans le risque de surcapacité. Pas de nouvelle usine au programme, mais une utilisation optimale de l’outil industriel existant. À l’image de l’usine de Detroit Hamtramck, où est assemblé le Hummer prochainement complété par les Silverado et Sierra, d’autres sites seront convertis pour produire uniquement des véhicules électriques. D’autres seront adaptées pour produire thermiques et électriques en parallèle.
Aucune fermeture n’est prévue. Lors de sa faillite de 2009, GM a sérieusement optimisé son outil industriel et estime aujourd’hui n’avoir pas de surcapacité ou d’usine trop ancienne pour le passage à l’électrique.
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