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Le second modèle de la nouvelle gamme Fisker, le SUV Pear, reporte son lancement d’un an, mais devrait conserver son prix de lancement très attractif.
Les retards s’enchaînent pour le constructeur américain. Lors de ses résultats financiers de ce début d’année 2023, Fisker a revu à la baisse ses estimations de production datant pourtant de mars dernier. Son premier modèle de la nouvelle ère, l’Ocean, vise environ 35 000 unités contre 42 400 auparavant.
Hélas, le second modèle de l’agenda subit aussi des problèmes, non lié à la chaîne d’approvisionnement. Le Fisker PEAR, prévu initialement pour 2023, n’arriverait que dans deux ans. C’est le PDG lui-même qui l’a confirmé, Henrik Fisker précisant un lancement “dans le courant du premier semestre 2025”, lors d’une conférence organisée par le Financial Times.
Selon le média britannique Autocar, la raison serait la fourniture de la batterie, dont le choix final n’est pas encore connu. Seule certitude, le véhicule sera produit aux États-Unis dans l’ancienne usine GM de Lordstown, via le fabricant taïwanais Foxconn.
Ce SUV de plus petite taille que l’Ocean ne se veut pas un énième véhicule électrique. Son nom est déjà évocateur, signifiant Personal Electric Automotive Revolution (Révolution de l’automobile électrique personnelle). De conception minimaliste, le Fisker PEAR visera aussi un prix de base très abordable : 29 900 dollars. Mais ce sera outre-Atlantique seulement, donc plutôt autour de 35 000 € en Europe.
Et cela sera sans doute avec une petite batterie, façon Mazda MX-30. Car Henrik Fisker l’a avoué, il vise la seconde voiture “entre 160 et 240 km d’autonomie”, autant que la première avec une version classique, proche de 500 km.
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