Enfin un succès dans l'électrique pour Toyota, mais avec une voiture chinoise

Moqué pour ses piètres résultats en matière de véhicule électrique, Toyota peut désormais s’enorgueillir d’un joli succès. Sauf qu’il ne s’agit pas vraiment d’une Toyota…

La gamme de voitures électriques de Toyota commence (enfin) à s’étoffer. Dans quelques jours, le constructeur japonais présentera un tout nouveau modèle en Europe. Et il vient juste de commercialiser le SUV bZ3X en Chine.

C’est déjà un succès, puisque 10 000 commandes ont été enregistrées en l’espace d’une heure. Visiblement, on ne s’attendait pas à un tel engouement, puisque le serveur chargé d’enregistrer ces commandes en ligne a flanché.

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Le nouveau venu est un SUV familial particulièrement abordable. Vendu à partir de 109 800 RMB (14 000 €), il est au même prix que certaines compactes ou citadines. Moins cher qu’une VW ID.3, il est à peine plus onéreux qu’une BYD Dolphin. Revers de la médaille, il ne propose que 430 km d’autonomie en cycle CLTC, soit tout juste 350 km en WLTP…

Surtout, ce bZ3X n’est pas vraiment une Toyota. Il s’agit d’un clone du GAC Aion V, sur lequel on a greffé le design de la marque japonaise. Comble de l’ironie, il est vendu moins cher que son homologue chinois, qui ne propose pas la plus petite batterie de 50 kWh.

A batterie équivalente, les deux modèles sont en revanche vendus au même tarif. Ce qui montre bien la baisse d’influence des marques étrangères, qui ne peuvent plus utiliser leur image pour vendre plus cher sur le marché chinois.