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Nissan utilise plus de 4 000 véhicules à guidage automatique (AGV) dans ses usines à travers le monde, dont 700 à celle d’Oppama, au sud de Tokyo. Certains fonctionnent désormais avec des batteries de seconde vie.
Ces engins électriques acheminent des pièces aux bons endroits et aux bons moments autour des lignes d’assemblage. Ils suivent pour cela un tracé magnétique au sol, et s’arrêtent automatiquement quand quelqu’un passe devant eux.
Les robots embarquaient auparavant des batteries au plomb qui ne duraient pas plus de 2 ou 3 ans. Les cellules lithium-ion en seconde vie qui équipaient les anciennes Nissan Leaf font cependant bien mieux. Elles tiennent ainsi environ 8 ans.
Un pack 24 kWh de la compacte électrique se compose de 48 modules. Il ne faut que 3 de ces derniers, reconditionnés, pour animer les AGV.
Et la recharge ? Cette opération s’effectue automatiquement. Sous un certain niveau d’énergie, le robot s’arrête lui-même à la station de recharge sur son parcours. Un bras externe se connecte alors automatiquement au petit pack. Il ne faut ainsi pas plus de 30 secondes de ravitaillement en électricité avant de repartir.
Les premiers exemplaires de ces chariots ont été affectés aux lignes d’assemblage de la génération actuelle de Nissan Leaf.
Le constructeur nippon compte améliorer encore ces AGV en les dotant davantage de dispositifs de conduite autonome. Ce qui permettrait de se passer du guidage magnétique. Une simple saisie de destination serait alors suffisante pour modifier la routine de distribution.
Philippe SCHWOERER
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