La suite de votre contenu après cette annonce
Les marques chinoises naissent, et d’autres meurent. C’est probablement le sort vers lequel se dirige HiPhi qui vient de décider d’une interruption de sa production pour six mois.
Les rumeurs de la mauvaise santé de HiPhi sont présentes sur les réseaux sociaux chinois depuis plusieurs semaines. Mais les choses sont à présent claires : la start-up va mal, très mal.
Tout a commencé avant les congés pour la nouvelle année. Le constructeur chinois a annulé les primes annuelles et annoncé que les salaires de janvier ne seraient versés qu’en février. Des salaires qui seront en outre réduits. Les concessions de Chengdu et Guangzhou ont de plus fermé leurs portes en décembre.
Ces mauvais signes se trouvent à présent confirmés par l’annonce de la mise à l’arrêt de l’usine de Yancheng, une usine détenue par Yueda-Kia qui assure la production sous licence. Les salaires seront versés jusqu’au 18 février. Jusqu’au 18 mars, les salariés toucheront 70 % de leur salaire, puis le minimum prévu selon les provinces. Bien entendu, ceux qui veulent simplement démissionner sont invités à le faire…
Officiellement, ce n’est qu’un arrêt temporaire, d’une durée de six mois. Mais bien peu de constructeurs (aucun ?) ayant pris de telles mesures dans les années passées ont réussi à relancer leur activité… Cela sent donc la fin pour HiPhi, malgré les 5,2 milliards promis par l’Arabie Saoudite il y a moins d’un an. Un investisseur qui ne semble donc pas prêt à continuer à financer l’opération…
En 2023, HiPhi a vendu 4829 voitures, contre 4349 en 2022, et ce, malgré le lancement du HiPhi Y, son troisième modèle qui est aussi le plus abordable. Ce n’est certainement pas sa tentative de lancement en Europe qui sauvera le constructeur.
La suite de votre contenu après cette annonce
Notre Newsletter
Faites le plein d'infos, pas d'essence !
S'inscrire gratuitement