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Pour éviter de payer des droits de douane sur ses voitures électriques, BYD entend renforcer sa présence sur le continent européen. Après deux premières implantations en Hongrie et en Turquie, la firme chinoise pourrait construire une troisième usine en Europe.
Pour protéger ses constructeurs automobiles et les intérêts du Vieux continent, la Commission européenne a décidé de renforcer les droits de douane sur les voitures électriques en provenance de Chine. Une stratégie qui oblige les firmes de l’empire du Milieu à s’implanter en Europe pour éviter de devoir payer des taxes trop élevées.
BYD l’a bien compris. Alors que sa première usine européenne en Hongrie prendra bientôt du service, et qu’un projet en Turquie a été acté, le géant chinois pense déjà à un troisième site de production. Stella Li, la présidente de BYD, a déclaré à la presse qu’une décision sur le lieu d’implantation pourrait être prise « d’ici un an et demi ».
Le fabricant de l’Atto 3 envisage également de produire des batteries pour véhicules électriques en Europe. À ce sujet, Mme Li a précisé que « l’emplacement et le calendrier sont encore en cours de discussion ».
À lire aussiPourquoi des milliers de clients du chinois BYD sont-ils en colère ?Malgré un ralentissement de la demande sur les voitures électriques, l’Europe reste un marché attrayant pour les constructeurs chinois car ils peuvent pratiquer des prix plus élevés que dans leur pays. Pour soutenir sa poussée en Europe, BYD a embauché à tour de bras ces derniers mois, débauchant notamment de nombreux cadres chez Jeep.
Valentin Cimino
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