AccueilBrèvesAu Canada, on propose de s'attaquer à Tesla avec une énorme taxe

Au Canada, on propose de s'attaquer à Tesla avec une énorme taxe

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Donald Trump sème la pagaille avec ses nouveaux droits de douane. Dans le viseur du président américain, le Canada ne compte pas se laisser faire. Une candidate canadienne au poste de Premier ministre propose d’appliquer une taxe de 100 % sur les voitures de Tesla.

Et si le Canada fermait la porte aux voitures électriques en provenance des États-Unis ? C’est la proposition formulée par Chrystia Freeland. Anciennement vice-Première ministre du Canada, Mme Freeland est aujourd’hui candidate pour prendre la place de Justin Trudeau et diriger le pays au cours des prochaines années.

Le Canada veut rendre coup pour coup

Alors que Donald Trump souhaite la mise en place d’une taxe de 25 % sur tous les produits en provenance du Canada et du Mexique, la riposte s’organise. Le pays des caribous a déjà pris des mesures de rétorsion en imposant des droits de douane similaires sur les produits américains, y compris sur les véhicules électriques.

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La plupart des modèles vendus au Canada proviennent des États-Unis. Mais Chrystia Freeland souhaite aller encore plus loin. Elle propose d’appliquer une taxe de 100 % spécifiquement sur les véhicules Tesla. Sa logique ? S’attaquer « aux acteurs qui comptent pour la Maison Blanche ». Elle appelle tous les pays concernés à faire pareil.

La proposition a suscité des réactions mitigées. Certains estiment qu’il est injuste de cibler directement Tesla. À l’inverse, d’autres pensent que c’est de bonne guerre. L’autre option serait de favoriser l’arrivée des véhicules électriques chinois sur le sol canadien. Cela permettrait au pays de « poursuivre sa transition vers une mobilité décarbonnée ».

Avis de l'auteur

Le Canada montre les crocs. Une nouvelle alliance se dessine entre l'Union européenne et le pays à la feuille d'érable. Si le Mexique s'aligne, Donald Trump pourrait être bien embêté pour exporter les marchandises de son pays. Ce qui est le plus étonnant c'est que la nouvelle administration américaine a totalement mis de côté l'idée de dominer un jour le marché des voitures électriques. Le nouveau président n'y voit a priori aucun intérêt. La voie est libre pour la Chine. À moyen terme, la situation devrait profiter à des marques comme BYD, Nio, XPeng, ou Xiaomi. En revanche, les fabricants américains qui exportent des voitures à l'étranger vont payer les pots cassés. En difficulté, les constructeurs automobiles européens ont besoin de nouveaux marchés et il y a là une opportunité à saisir.

Valentin Cimino

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