À Bordeaux, même les grandes voitures électriques payeront leur stationnement plus cher

Les grandes villes redoublent d’efforts pour promouvoir une mobilité plus durable. Bordeaux, à l’instar de Paris, a choisi d’augmenter les tarifs de stationnement pour les véhicules les plus lourds, même les électriques. Une mesure qui suscite le débat mais s’inscrit dans une logique écologique.

C’est officiel : Bordeaux va suivre l’exemple de Paris et réviser à la hausse les tarifs de stationnement pour les véhicules lourds. À compter du 2 mai, les véhicules les plus imposants devront s’acquitter d’un tarif 30 % supérieur à celui en vigueur.

Cette mesure concerne les modèles thermiques dépassant 1 600 kg et les véhicules hybrides ou électriques excédant 1 900 kg. La mairie écologiste, dirigée par Pierre Hurmic, justifie cette initiative par « l’impact environnemental accru des gros véhicules ».

Ces derniers « contribuent à l’augmentation des émissions de CO2 ». La ville estime que leur poids accélère la dégradation des infrastructures routières et que leur volume encombrant « réduit la capacité de stationnement disponible ».

Selon Le Figaro, cette majoration tarifaire s’appliquera aussi bien aux abonnements qu’au tarif horaire. Mais les professionnels en sont exonérés. La mairie estime que près de 10 % des abonnés et 14 % des visiteurs seraient concernés par cette réforme.

Une mesure similaire est déjà en vigueur depuis le 1er septembre 2024 dans la capitale. À Paris, le tarif de stationnement a été multiplié par 3. Bordeaux ne sera probablement pas la dernière ville à adopter ce genre de politique.

En Europe, les autorités cherchent à encourager des « choix de mobilité plus responsables ». Même si le seuil est différent, certains regrettent toutefois que les véhicules 100 % électriques soient également pénalisés.