Zero ne se limite pas aux grosses motos ! Souhaitant adapter son offre à la clientèle européenne, le fabricant californien décline ses Zero S et Zero DS en équivalents 125. En partenariat avec la marque américaine, Automobile Propre vous les fait découvrir en détail.

Née en 2006 à Santa Cruz, en Californie, la marque américaine Zero Motorcycles est présente en France depuis le début des années 2010 avec une gamme de motos électriques régulièrement renouvelée. C’est justement en novembre dernier, à l’occasion du salon du deux-roues de Milan (EICMA), que la marque a révélé ses dernières nouveautés, concentrant ses efforts sur le segment des motos électriques dites « 125 » avec deux modèles phares : la Zero S sur le segment du roadster et la Zero DS sur celui du trail.

Des motos électriques accessibles avec un simple permis B

Car elles n’excèdent pas 11 kW de puissance nominale, soit 15 chevaux, les deux motos de Zero Motorcycles sont considérées par la réglementation comme des équivalents 125. Elles sont accessibles avec un permis A1. Beaucoup moins contraignant qu’un « vrai » permis moto, celui-ci peut être obtenu après un stage de 7 heures par tous les titulaires d’un permis B depuis au moins deux ans.

« Ce sont des modèles de moto qui existent aussi en permis A et A2. Ce que l’on a fait, c’est que l’on a downgradé les motos en changeant une partie moteur pour les faire passer en A1 » nous explique François Bestel, Country Manager France de Zero motorcycle.

Le permis offert par Zero

« Le permis A1 coûte environ 250 €. Chez Zero, nous avons une aide allant jusqu’à 500 euros » précise François Bestel. « La restriction, c’est d’acheter la moto dans les trois mois suivant son obtention » complète-t-il.

Des accélérations dignes d’une Tesla

Asynchrone, le moteur est placé dans l’axe du bras oscillant. Malgré la limitation à 15 chevaux en puissance nominale, il s’envole à 60 chevaux en crête, soit 44 kW. Produit phare de la marque, la Zero S assure ainsi le 0 à 100 km/h en 5 secondes environ, rivalisant avec les grosses cylindrées thermiques. A titre de comparaison, une Tesla Model 3 Grande Autonomie boucle l’exercice en 4.4 secondes.

Du côté des batteries, les deux modèles font appel à un pack de 14.4 kWh de capacité, dont 12.6 kW utile. Constituée de 128 cellules plates, cette batterie autorise plus de 200 km d’autonomie en ville et plus de 150 km sur autoroute. En option, Zero propose d’upgrader cette batterie en installant un module complémentaire de 3.6 kWh la place de l’espace de rangement. La capacité grimpe ainsi à 18 kWh.

Logée en bas du châssis, la batterie cumule 14.4 kWh de capacité, dont 12.6 kWh utiles, dans sa configuration de base.

La recharge passe par un chargeur intégré de 3 kW. Associé à une prise type 2, il autorise une recharge complète en 4h30 environ. Les plus pressés pourront opter pour l’option « Rapid Charger ». Celle-ci portera la puissanceà 6 kW pour un temps de charge réalisé en moins de deux heures. Précision importante : comme il s’installe au même endroit, ce chargeur rapide n’est pas compatible avec l’extension batterie.

Zero S Zero DS
Autonomie ville 248 km 232 km
Autonomie mixte 89 km/h 182 km 173 km
Autonomie autoroute 113 km/h 162 km 157 km

Les Zero S et DS partagent les mêmes composants, mais arborent un look radicalement différent.

Deux motos, deux styles différents

Si elles partagent les mêmes composants électriques, les deux motos de Zero se distinguent au niveau du châssis, mais aussi de l’usage. Alors que la Zero S se veut à la fois plus urbaine et plus sportive, la Zero DS, plus routière, mise davantage sur le confort. Plus lourde, elle pèse 20 kilos de plus que la S (240 vs 220 kg), d’où son autonomie moins élevée. D’ailleurs, ce surpoids par rapport aux motos thermiques est-il un problème ? « On a une batterie très basse. 90 % du poids est le réservoir ce qui donne une agilité assez perceptible » nous répond François Bestel.

Sur la partie cycle, les deux modèles reçoivent des suspensions Showa à trois réglages à l’avant comme à arrière. Sont également présents l’ABS et l’antipatinage à l’accélération comme la décélération.

Comme n’importe quel autre modèle, il est évidemment possible d’accessoiriser les motos. Les équipements peuvent être issus de la marque, qui en propose un certain nombre, mais aussi d’équipementiers tiers.

Placée sur le segment du trail, la Zero DS est taillée pour l’aventure

Des motos connectées

« On a une connexion 4G pour avoir un système de tracking – savoir où trouver la moto et être alerté si elle est déplacée – mais aussi pour faire des mises à jour à distance. On fait des mises à jour environ trois à quatre fois par an et c’est entièrement gratuit. Ces mises à jour peuvent changer la cartographie moteur ou optimiser l’autonomie » nous explique François Bestel.

Via l’application mobile, l’utilisateur a aussi la main sur certains paramétrages. Outre le suivi et la programmation de la charge, il est possible de paramétrer un mode de conduite personnalisé en plus de ceux déjà existants. Le couple, la puissance ou encore l’intensité du frein régénératif pourront ainsi être personnalisés par l’utilisateur.

Grâce à l’app Zero, vous pourrez suivre votre moto sans bouger de votre canapé.

Achat comptant ou location

« On a énormément de propriétaires de véhicules électriques et hybrides qui viennent voir les motos en concessions dès qu’ils apprennent qu’on existe. Ils adorent leur voiture et parviennent à extrapoler le fait qu’un deux-roues électrique peut être aussi très fun à conduire » nous explique François Bestel.

En matière de tarifs, la Zero S est affichée à 17 500 €. Légèrement plus chère, la Zero DS grimpe à 18 500 €. Des prix qui ne tiennent pas compte du bonus écologique moto électrique, qui s’élève à 900 € pour les deux modèles. Peuvent s’y ajouter des primes complémentaires à l’échelle locale comme à Paris et sa métropole.

Au-delà de l’achat comptant, Zero Motorcycles propose aussi des formules locatives. « On a un partenaire financier. On peut descendre à 300 € par mois facilement sur une LOA ou de la LLD pour les sociétés » chiffre François Bestel.

Les deux motos électriques de Zero sont vendues avec une garantie de 5 ans, batterie et moteur compris. « A ma connaissance, nous sommes les seuls à le faire » souligne le représentant de Zero. L’entretien est quant à lui réduit au minimum. « Il y a la courroie, les pneus, les plaquettes et c’est à peu près tout… aujourd’hui, on demande à nos clients de passer à peu près tous les 7 000 km chez nos concessionnaires ». La marque en compte aujourd’hui une trentaine dans l’Hexagone.

 

Inclut une communication commerciale pour Zero Motorcycles En savoir plus