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Volvo ES90 : une berline électrique suédoise d'inspiration chinoise

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Volvo ES90
Volvo ES90

Volvo n’abandonne pas le marché des berlines et prépare l’arrivée de la nouvelle ES90. Un grand modèle électrique qui rivalisera avec les BMW i7 et Mercedes EQE, et qui compte bien se mettre au niveau technologique des offres chinoises.

Volvo a revu à la baisse ses ambitions d’électrification et ne vise plus une gamme 100 % électrique en 2030. Néanmoins, il remplace sa berline thermique S90 par une toute nouvelle ES90. Contrairement aux XC90 et XC60, la S90 ne continuera pas sa carrière en parallèle sur le marché européen, car elle s’adresse aujourd’hui surtout au marché chinois qui représente 85 % de ses ventes.

L’ES90 sera donc, elle aussi, produite exclusivement en Chine. Les quelques illustrations communiquées semblent montrer une sérieuse montée en gamme pour une voiture qui devrait désormais dépasser les cinq mètres.

Quand le stack devient plus important que la plateforme

L’ère des plateformes est terminée. En annonçant son nouveau modèle, c’est tout juste si le constructeur évoque la base SPA2, partagée avec le SUV EX90. L’axe majeur de communication autour de ce nouveau modèle se nomme stack. Soit la pile des composants électroniques qui font vivre la voiture : sécurité, conduite autonome, divertissement, communication… et intelligence artificielle. Un composant désormais nommé Volvo Cars Superset et qui fait ici appel à deux puces Nvidia Drive AGX Orin.

Une évolution par rapport à l’EX90 qui utilise une puce Orin et une puce Xavier de génération précédente. Mais Volvo est d’ores et déjà en retard par rapport aux autres marques du groupe Geely, puisque le tout nouveau Lynk&Co 900 est la première voiture à exploiter la dernière puce Nvidia Thor.

Sous ce verbiage, la Volvo ES90 est donc passée au format de l’architecture électronique centralisée et du Software Defined Vehicle (SDV), qui offre la possibilité d’interconnecter les composants et de mettre à jour à distance leur fonctionnement, puisque tout est piloté par logiciel.

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La sécurité avant tout

Nous sommes chez Volvo, et la sécurité occupe donc une place prépondérante. Il n’y a toutefois plus d’images de crash-tests avec des voitures peintes en orange ! Volvo ne parle pas de conduite autonome, mais de Safe Space. Les aides à la conduite ne sont pas là pour remplacer le conducteur, mais pour le protéger, ainsi que ses occupants.

Une nuance, mais le matériel pour proposer une conduite semi-autonome de niveau L2+ est bien là : 1 Lidar, 5 radars, 8 cameras haute-résolution, 12 capteurs-ultrason, plus la surveillance du conducteur par caméra et radar à l’intérieur. Soit un arsenal identique à celui de l’EX90 et qui correspond au juste nécessaire pour le marché chinois…

Rendez-vous le 5 mars pour la présentation complète de cette nouvelle berline électrique. Mais pour nous autres européens, une question reste sans réponse : Volvo déclinera-t-il un break électriqie EV90 sur cette base ?

Volvo ES90
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