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Quelles voitures électriques d’occasion pour moins de 10.000 euros ?

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Quelles voitures électriques d’occasion pour moins de 10.000 euros ?
Quelles voitures électriques d’occasion pour moins de 10.000 euros ?

Parce qu’il n’est pas à la portée de tous les foyers de s’équiper d’une voiture électrique neuve, le marché de l’occasion peut emporter leur préférence, s’étoffant avec davantage de modèles proposés à moins de 10.000 euros.

L’âge augmente : Les prix baissent

Non, il ne s’agit pas de commenter une publicité pour un opticien qui facture les lunettes avec une remise qui progresse avec l’âge ! C’est l’âge des véhicules électriques qui augmente, faisant baisser leur prix. Une évidence ? Ca n’a pas toujours été le cas sur le marché de l’occasion de ces engins. Entre 2005 et 2010, le chèque à signer pour acquérir les anciennes Citroën AX, Peugeot 106 et Renault Clio branchées, pour ne citer qu’elles, devait porter un montant toujours plus élevé, de mois en mois. La raison : toujours plus d’amateurs de VE, pour un marché figé et très limité. Ce n’est plus le cas aujourd’hui, puisque l’on retrouve sur ce terrain un scénario bien classique dans le monde de l’automobile : la volonté, pour les électromobiliens qui se sont équipés d’une voiture électrique il y a 2, 3 ou 4 ans, de la changer pour un modèle doté de meilleures performances et des dernières nouveautés embarquées. A cela s’ajoutent les sorties de location, LOA comme LLD, pour plusieurs centaines d’unités chaque année.

Moins de 10.000 euros

Des modèles comme ceux que je nomme les C-ZiMiOn (Citroën C-Zéro, Mitsubishi i-MiEV et Peugeot iOn), jumelles japonaises souvent rebadgées en France du Lion ou des Chevrons, se négocient déjà depuis un moment en dessous des 10.000 euros. La Renault Zoé, mais aussi la Nissan Leaf, pour peu qu’on arrive au bon moment et qu’on sache un peu négocier, peuvent aussi s’acquérir sous cette barre symbolique. Avant de conclure avec le vendeur, la première question à se poser est : Achat coup de cœur ou achat raisonné ? Faut-il craquer pour la bouille de la Zoé, ou rechercher les qualités de routière de la Leaf, ou encore opter pour un engin qui se faufile particulièrement bien en ville au point de lui trouver des places de stationnement trop justes pour les autres modèles ?

On oublie les anciennes générations…

Cette semaine, le site de ventes en ligne LeBonCoin propose une Renault Express à 2.500 euros, un Citroën Berlingo à 4.850 euros et des Saxo de 2.490 à 2.800 euros, des Peugeot 106 de 2.500 à 4.200 euros et des Partner de 1.900 à 8.850 euros, mais aussi des SEER Volta entre 600 et 750 euros. Des occasions à ne pas laisser passer !? Pas vraiment ! Déjà parce que vous devrez vous contenter d’une autonomie rarement supérieure à 70 kilomètres. Ensuite, parce que ces véhicules réclament une attention particulière qui impose quasiment, aujourd’hui, d’intervenir soi-même pour l’entretien et les réparations, éventuellement en s’aidant des conseils et du matériel de pionniers de la mobilité électrique. A moins de vouloir s’amuser un peu avec ces modèles et d’avoir quelques compétences en électricité, mieux vaut les oublier !

…et aussi les modèles privés de constructeur

A moins d’avoir à côté de soi un spécialiste du genre, – particulier, association ou professionnel -, mieux vaut laisser également les engins fabriqués par des constructeurs qui ont mis la clé sous la porte. C’est le cas de la Mia, que l’on retrouve actuellement sur LeBonCoin à partir de 5.500 euros en état de rouler, mais aussi, parmi d’autres, de la Simply City (Entre 5.000 et 8.900 euros) d’Eco&Mobilité, ou de la C-Zen de Courb. S’il s’agit de rouler quotidiennement avec un besoin supérieur à 50 kilomètres d’autonomie, on évitera également les modèles équipés de batteries au plomb, comme les Piaggio Porter ou Scarlette / Voltéis, à ce jour en vente d’occasion en ligne, sur le même site marchand, respectivement à 3.000 et 7.000 euros. Il est préférable de laisser cette technologie pour un usage en loisir.

L’affaire du moment : Les C-ZiMiOn

Premières de l’actuelle génération de voitures électriques à avoir été bradées, les Citroën C-Zéro et Peugeot iOn reviennent fort sur le marché du neuf tout en se dénichant aussi, en occasion, à partir de 7.000 euros environ. Il n’y a pas vraiment mieux en voitures électriques que ces citadines pour se faufiler dynamiquement dans la circulation et se trouver une place délaissée où se garer, en particulier, dans les parkings souterrains, à côté d’un SUV ou d’un monospace. A bord, 4 personnes tiennent relativement facilement, même avec des corpulences accusant plus de 100 kilos sur la balance pour une taille supérieure à 1,80 mètre. La banquette arrière se replie 2/3 – 1/3, offrant un seuil, certes élevé, mais plat, qui permet tout de même d’embarquer du petit mobilier.

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Des citadines bien équipées

Proposées en neuf à 35.000 euros environ hors bonus environnemental il y a quelques années, soit plus cher qu’une Nissan Leaf, les Citroën C-Zéro et Peugeot iOn bénéficient d’un équipement qui étonne encore pour des citadines un peu informes : rétroviseurs extérieurs activés en verrouillant ou déverrouillant les portes, 4 vitres électriques, blocage de sécurité des portes arrière à la main du conducteur, climatisation, ABS, ESP, allumage automatique des feux, etc. Pas vraiment indispensable pour une citadine, mais tout de même vraiment pratique lorsqu’il s’agit de s’écarter de plus de 120 kilomètres de chez soi, ces voitures disposent d’une prise pour la recharge rapide CHAdeMO.

Les moins

Avec un vent latéral, les Citroën C-Zéro et Peugeot iOn se baladent sur la route. Cette sensibilité n’est pas gênante ni même perceptible en ville, mais sur les nationales, c’est autre chose ! Croiser des camions sur des chaussées peu larges dans ces conditions procure une certaine crispation au volant. Autre point noir, la propension de ces engins à accueillir l’humidité sur la face interne des vitres, surtout lorsqu’ils couchent dehors dans certaines régions. Des astuces existent pour gommer un peu le problème, en particulier en équipant le haut des 4 portes avec des déflecteurs qui permettent ainsi de laisser les vitres légèrement ouvertes à la circulation de l’air. Pas de montre à bord de série, ni même en option : soit ! En conclusion, pour un usage principalement urbain, très difficile de trouver mieux que les C-ZiMiOn d’occasion à 7.000 ou 8.000 euros !

Alternative aux C-ZiMiOn : la Smart Fortwo ED

Puisque c’est une stricte 2 places, la Smart Fortwo ED ne pourra pas remplacer les Citroën C-Zéro et Peugeot iOn dans tous les cas de figure. Mais parmi ceux qui ont essayé et comparé les 2 univers, plusieurs ont été davantage convaincus par la micro-citadine, elle aussi équipée de l’ABS et de l’ESP. Avant de s’emballer pour elle, une question à se poser est celle de son entretien et des éventuelles réparations à effectuer. Le risque est grand de devoir faire face à un casse-tête pour la déposer à un garage agréé. Sauf que, à l’instar de la Citroën 2 CV, certains utilisateurs de la Smart branchée la voit plus comme « un art de vivre », que comme une voiture. Alors… C’est encore plus vrai avec le toit panoramique ! Côté prix en occasion, rien en dessous de 9.000 euros actuellement sur LeBonCoin.

smart-electric-drive
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Une routière à utiliser en deuxième voiture : la Renault Fluence

La Renault Fluence Z.E. est une voiture électrique un peu à part. Conçue dans le cadre du projet israélien Better Place, sa batterie déchargée pouvait être échangée par une pleine d’énergie en 3 minutes, via le système QuickDrop. La faillite du commanditaire a mis un terme à un scénario qui n’était de toute façon pas disponible en France. Une recharge normale de 6 à plus de 10 heures est nécessaire pour régénérer les accumulateurs emprisonnés dans un caisson mal ventilé. Résultat, lorsque le pack a chauffé, il faut parfois attendre très longtemps avant qu’une charge complète soit à nouveau réalisable. Combien de propriétaires, au petit matin, ont eu la mauvaise surprise de constater que le plein en énergie n’avait pas été mené à son terme, bloquant le déplacement envisagé. C’est pour cela qu’il est préférable de réserver la Fluence Z.E. à un rôle de seconde voiture, ou tout au moins d’avoir un plan B, au cas où !

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La moins chère des voitures électriques de cette génération

Boudée par les électromobiliens en France à cause d’un coffre largement amputé par la batterie et définitivement limité à moins de 320 litres utiles, de sa taille, d’un style en 3 volumes parfois jugé dépassé, mais aussi peu mise en avant par le réseau du Losange, la Fluence ZE satisfait cependant ses fidèles propriétaires. Confortable, relativement spacieuse pour ses occupants, chic et sobre à la fois, elle s’acquitte fort bien des trajets maison-école, maison-travail et maison-commerces du quotidien, sans rechigner à filer sur les nationales à l’occasion. Après avoir chuté brutalement, son prix s’est stabilisé à partir de 6.500 euros minimum. Jusqu’à 7.500 euros, la Fluence branchée est une bonne affaire ! Dans cette tranche, on en trouve actuellement 6, sur les 14 proposées à la vente sur LeBonCoin. Au-delà, s’il n’y a pas de négociations possibles, laissez tomber !

Une Nissan Leaf à négocier

Trouver aujourd’hui des Nissan Leaf à moins de 10.000 euros, batteries comprises, c’est possible, mais ça reste rare. Sauf que les délais pour revendre cette voiture sur le marché de l’occasion ne sont pas toujours très courts. Ce n’est pas les qualités de la voiture qui sont en cause, mais tout simplement une certaine frilosité des automobilistes pour une marque à laquelle beaucoup n’ont pas encore pensé lorsqu’il s’agit d’acquérir un véhicule. Et c’est bien dommage, tellement la Leaf est convaincante de confort et de sécurité. C’est une véritable routière à l’intérieur de laquelle on se sent bien. Certains propriétaires en sont à leur troisième exemplaire, tellement ils ne lui trouvent pas une concurrente à la hauteur dans la même gamme de prix.

nissan-leaf-large
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La plus vendue au monde

Charge rapide CHAdeMO, volant et siège conducteur chauffants, pompe à chaleur, cuir, design spécifique, planche de bord d’une lecture intuitive et immédiate, etc. Tout cela, parfois disponible de série à travers une finition spécifique ou sur option, fait que la Leaf est perçue comme incontournable. En particulier lorsqu’il s’agit de se rendre quotidiennement sur son lieu de travail distant de plusieurs dizaines de kilomètres du domicile. Ce n’est d’ailleurs pas une coïncidence si ce modèle est l’électrique le plus vendu dans le monde. Nissan s’implique totalement pour la développer et prévoir la suite de l’aventure électromobile. Quand elle est proposée à 12.000 euros et parfois plus, La Leaf peut être lâchée par son vendeur aux alentours des 10.000. Tentez votre chance ! A ce prix, lorsqu’il s’agit de sortir des villes en toute confiance avec sa voiture électrique, il n’y a pas mieux sur le marché de l’occasion !

Des Renault Zoé à moins de 9.000 euros…

En France, c’est la Renault Zoé qui est la voiture électrique la plus vendue. Non pas que ce soit la meilleure, mais parce qu’elle bénéficie de l’image « made in France » – elle est fabriquée à Flins-sur-Seine (78) -, que les concessions susceptibles de l’entretenir et de la réparer sont nombreuses et bien réparties dans l’Hexagone, que nombre de bornes de recharge lui sont particulièrement adaptées, et que les services commerciaux du Losange ont su cibler différents publics, plus particulièrement professionnels. Ceci dit, la Zoé est sans doute la plus polyvalente des voitures électriques, aussi bien à l’aise en ville que sur les nationales, prête à embarquer la famille, des marchandises ou du matériel de dépannage.

Renault Zoé
Renault Zoé

…mais avec une location mensuelle des batteries à ajouter

La Zoé passionne nombre d’utilisateurs, parmi lesquels ils sont nombreux à vouloir se rassembler, sur le Net ou sur les routes. Banquiers, assistantes de vie, installateurs informaticiens, préposés au service du courrier en entreprise, et commerciaux divers sont quelques exemples de professionnels qui exploitent tous les jours ouvrés les capacités de cette voiture électrique. Si elle était particulièrement mauvaise, ça se saurait depuis longtemps ! Le hic, pour qui est fermé au système, c’est la location des batteries imposée par Renault. Pas possible d’y déroger en France ! Le constructeur affirme qu’il agit là dans l’intérêt des propriétaires, puisque la valeur du véhicule est indépendante de l’état de la batterie qu’il s’engage à changer lorsqu’elle a perdu environ le tiers de sa capacité. La Zoé est sans doute la voiture électrique qui pose le moins de problème lorsque vient le moment de lui trouver une borne de recharge dans l’espace public. Avec le matériel 22 kW, largement répandu, une heure suffit pour reprendre la route !

Kangoo Z.E. : un VU qui se fait parfois discrètement VP

N’oublions pas le Kangoo Z.E. qui existe aussi en version 5 places ! Mais uniquement sur la base du châssis long, ce qui ne facilite pas le stationnement et l’évolution en ville. Polyvalent à l’extrême puisqu’il peut se transformer en véritable utilitaire, il n’accepte cependant pas la charge rapide. Difficile de prévoir de longues escapades avec lui, ce qui n’est d’ailleurs pas le volonté du constructeur qui préfère s’investir sur ses Zoé et les placer un peu partout. Egalement fabriqué en France, à Maubeuge (59), le Kangoo électrique se fait discret dans les rues, sauf lorsqu’il porte les couleurs de la Poste. Peu vendu en 5 places, il est donc difficile à trouver en occasion dans cette configuration, et son prix est stationnaire depuis des mois, aux alentours des 10.000 euros. En version standard utilitaire, il tombe parfois sous la barre des 6.000 euros. Là encore, avant l’achat, penser qu’il faut louer les batteries en plus.

Bolloré Bluecar : à éviter

On trouve parfois des Bluecar à vendre en occasion, justement autour des 10.000 euros. Il s’agit le plus souvent d’exemplaires de démonstration. A ce prix, mieux vaut choisir un des modèles vus ci-dessus, car la batterie, également en location imposée, doit être maintenue à bonne température. Pour un usage en autopartage, ce scénario est moyennement gênant. Mais pour un particulier qui utilise sa voiture relativement peu souvent, la facture en électricité sera plus importante qu’avec un équivalent équipé de batteries lithium-ion classiques. En outre se posera le problème de trouver un établissement pour entretenir la Bluecar, un véhicule qui n’est ni le plus confortable, ni le plus agréable à piloter, de notre tour d’horizon.

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