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La vague de froid que connaît la France offre un cadre parfait pour répondre à une question que beaucoup se posent : comment réagit une voiture électrique à des températures négatives ?
Il y a beaucoup à dire sur la voiture électrique et le froid. La première chose que j’aimerais préciser, c’est qu’il n’est pas évident de donner des chiffres précis sur l’autonomie, tant les paramètres qui l’impactent sont nombreux et différents d’une situation au printemps ou en été.
Tout d’abord, sachez que ma voiture électrique n’a aucun mal à démarrer par -10 ou -15°. Beaucoup de monde m’a posé cette question, en faisant l’analogie avec les voitures thermiques qui ne démarrent plus en hiver à cause d’une batterie faible. Aucun soucis avec ma voiture électrique, elle démarre « au quart de tour », comme d’habitude.
Ce qui change réellement, c’est l’autonomie. Pour les explications qui suivent, je prendrai pour référence une journée avec -10°, ce qui est assez extrême tout de même. Par de telles températures, l’autonomie se trouve fortement réduite, pour deux raisons :
Il faut préciser que la consommation du chauffage est la même que si vous roulez à 30km/h que si vous à 130 km/h ou que vous êtes à l’arrêt. Il peut donc très vite faire descendre l’autonomie si vous n’y prenez garde.
Qu’est-ce que ce grand froid a changé dans mes habitudes d’utilisation de la voiture ? Et bien la première est d’utiliser le volant et les sièges chauffants, qui impactent bien moins l’autonomie que le chauffage. Je peux donc utiliser moins souvent le chauffage, réduisant ainsi son impact sur l’autonomie de la voiture.
Autre habitude que j’ai changée pour m’adapter au froid de cet hiver : je recharge ma batterie à 100% au lieu de 80% habituellement. La recharge à 80% est une recommandation de Nissan pour une meilleure vie des batteries. La charge à 100% me permet d’avoir la plus grande autonomie possible en prévision de l’impact du chauffage.
Au niveau de la recharge, je mets un point d’honneur à ne pas charger au moment des pics de consommation d’électricité, mais pendant la nuit. Je programme donc le démarrage de la recharge à partir de minuit. J’ai pris cette habitude citoyenne depuis que j’ai la voiture, mais en hiver elle prend encore plus de sens. Tous les possesseurs de voiture électrique devraient faire cela, et je pense qu’ils sont déjà nombreux à le faire.
Autre programmation importante pour l’autonomie : le chauffage de l’habitacle lorsque la voiture est branchée sur la prise. Cela permet de s’installer dans la voiture avec l’habitacle chauffé, sans que le chauffage ne soit puisé sur la batterie puisque la voiture est toujours connectée sur la prise.
En résumé, le froid extrême tel que nous le connaissons actuellement a des impacts sur la voiture électrique, principalement sur son autonomie. Cela nécessite quelques ajustements au niveau des habitudes d’utilisation, mais rien d’insurmontable.
Par contre, la baisse d’autonomie que le froid implique fera certainement réfléchir ceux qui doivent prendre leur voiture pour aller au travail tous les jours avec une distance supérieure à 50 km et qui n’ont pas la possibilité de recharger sur leur lieu de travail. Pour eux, le trajet peut être compliqué par de telles conditions météorologiques…
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Focus sur Tesla24 septembre 2024
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