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Automobile Propre fait le bilan de 2024 ! À tour de rôle, les membres de la rédaction partagent coups de coeur et coups de gueule… et commencent à jeter un oeil sur 2025. Si Valentin a aimé un nouveau petit SUV électrique coréen, il a du mal avec les dernières décisions de Tesla.
Avec autant de nouveautés, ce n’est pas facile de choisir la voiture qui a marqué l’année 2024. Renault 5 électrique, Citroën ë-C3, Peugeot e-3008, Porsche Macan électrique, Volkswagen ID.7 Tourer, etc. Sans parler des automobiles en provenance de Chine. Pas de doute, une nouvelle génération de modèles électriques est là. Finalement, mon choix se porte sur le Kia EV3. Je trouve que ce petit SUV coche de nombreuses cases.
À lire aussiInsolite : ce Kia EV3 très spécial a été fabriqué avec des pommes et des champignonsJ’apprécie notamment son gabarit contenu, son autonomie, ses technologies embarquées, sa conduite et son design. Un peu moins son prix. Nous avons là un véhicule qui devrait convenir aux familles (peu nombreuses, certes). L’EV3 promet 563 km sur une seule charge, pour une consommation proche des 17 kWh/100 km. C’est très correct, surtout pour une voiture dont l’aérodynamique n’est pas le point fort (Cx de 0,26).
Au-delà des chiffres, ce Kia EV3 a une bonne bouille. Les designers ont su mélanger les courbes et les cubes. Le petit SUV dégage une impression de robustesse. L’habitacle a également été bien travaillé avec un tableau de bord agréable, des matériaux issus du recyclage, de la place à l’arrière et surtout un grand coffre de 460 litres. Non éligible au bonus écologique, l’EV3 démarre à 40 990 euros avec le pack de 81 kWh.
Comment pousser les irréductibles pro-thermiques à passer à l’électrique ? En touchant aux symboles. Il me semble que c’est exactement ce qu’a cherché à faire Stellantis en électrifiant la mythique Dodge Charger. Difficile de trouver un véhicule aussi emblématique. Et avec autant de testostérone. Dites bonjour à la Dodge Charger Daytona, une muscle car électrique avec 670 ch, 850 Nm de couple et qui a plus d’un tour dans son sac.
À lire aussiVidéo – Une Tesla Model S Plaid est cachée sous cette Dodge Challenger !Si visuellement le bolide ressemble comme deux gouttes d’eau à son équivalent thermique, sous le capot, on a bien un moteur 100 % électrique. Deux variantes sont proposées, seulement aux États-Unis pour le moment : la Daytona R/T ou la Scatt Pack. Dans sa version la plus puissante, la voiture promet un 0 à 100 km/h en 3,3 secondes. Côté autonomie, la promesse est de 510 km sur une seule charge (en cycle EPA).
Mais c’est une autre prouesse technologique qui retient mon attention. Pour pousser l’expérience « muscle car » à son paroxysme, les ingénieurs ont souhaité reproduire le bruit d’un véritable V8. Ils ont développé un système qui ne se limite pas à un simple grondement. Il s’agit d’un « bruit » et de « vibrations » finement calculés. Qu’on soit pour ou contre ces sonorisations artificielles, ça vaut le coup d’écouter.
Tesla restera toujours Tesla. L’entreprise d’Elon Musk a permis de révolutionner l’industrie des voitures électriques. C’est indéniable. Mais cette année, quelque chose a changé. Si la firme d’Austin avait brillamment réussi à s’imposer comme le numéro 1 mondial sur le segment de l’électrique, notamment grâce aux Tesla Model 3 et Y, on sent bien que le disque commence (déjà) à se rayer. C’est mon coup de gueule de Noël !
À lire aussiAprès 5 ans d’attente, ce Québécois nous raconte son quotidien en Tesla CybertruckSans être un fan inconditionnel de la marque, je trouve que ce qu’ont réussi à faire les équipes du constructeur au cours des 10 dernières années est impressionnant. En revanche, cette année 2024 a été marquée par quelques coups de mou. Il y a d’abord eu la chute des ventes sur la première partie de l’année. Puis l’abandon de la Tesla à petit prix. Ou encore la présentation fumeuse des Cybercab et Robovan.
L’entreprise tarde à renouveler sa gamme. Le restylage du Model Y se fait attendre. Et de plus en plus de propriétaires ont carrément honte de rouler en Tesla à cause des prises de position de Musk. Dernier rebondissement à date : la marque pourrait annoncer le lancement de nouveaux modèles pour 2025. Tout ce bazar donne l’impression d’une stratégie qui s’effiloche. Mais je pense que Tesla saura repartir de l’avant.
Si je n’ai pas eu la chance de connaître la R4 dans ses premières années, j’ai tout de même eu l’occasion d’en posséder une au début des années 2010. Comme beaucoup d’étudiants, j’ai traversé la France, l’Espagne et le Maroc avec cette voiture mythique dans le cadre du 4L Trophy. J’ai pu apprécier sa robustesse et sa simplicité. En bon père de famille, j’attends avec impatience l’arrivée de cette R4 électrique nouvelle génération.
Et je ne suis sûrement pas le seul. La 4L électrique sera probablement l’un des véhicules les plus attendus en France l’année prochaine. Sans être totalement révolutionnaire, elle semble avoir quelques atouts intéressants. Une autonomie jusqu’à 400 km (en cycle WLTP), des batteries de 40 ou 52 kWh, une pompe à chaleur, un gabarit qui se tient, un look d’aventurière, ou encore la prise en charge du V2G.
À lire aussiRenault 4 électrique : les secrets de son inédite calandre lumineuseSon prix pourrait aussi être particulièrement agressif. Renault cherche à démocratiser l’accès aux véhicules électriques. Le constructeur a commencé à le faire avec une R5 électrique de base sous les 25 000 euros. Placée sur le segment supérieur, la Renault 4 électrique de 2025 sera probablement proposée sous les 30 000 euros. Je suis persuadé que la marque française va revenir en force avec cette stratégie rétro-futuriste.
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Voiture électrique24 décembre 2024
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